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Proche réunion des ministres des affaires étrangères arabes à Djeddah. Retour de la Syrie ?

Les échos positifs du roi de l’Arabie Saoudite et les efforts déployées par le Président Algérien Abdelmadjid Tebboune pour amener les pays arabes à profiter de la conjoncture internationale pour réédifier l’union stratégique arabe, semble avoir porté leurs fruits ?

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Par | Heeba Nawel


Le journal koweïtien Al-Jarida a révélé une réunion prochaine des ministres arabes des affaires étrangères en Arabie saoudite pour discuter du dossier du retour de la Syrie dans la Ligue arabe. Les échos positifs du roi de l’Arabie Saoudite et les efforts déployées par le Président Algérien Abdelmadjid Tebboune pour amener les pays arabes à profiter de la conjoncture internationale pour réédifier l’union stratégique arabe, semble avoir porté leurs fruits ?

L’ambassadeur Hossam Zaki, sous-secrétaire général supervisant les affaires du Conseil de la Ligue arabe, a fixé au 19 mai prochain la date du 32e sommet arabe qui se tiendra à Riyad.

Le ministre irakien des affaires étrangère avait plaidé pour le retour de Damas à la ligue, indiquant que son pays l’Irak ainsi que la Tunisie, la Jotdanie et l’Egypte qui possède un pouvoir prépondérant dans les instances de la ligue arabe, soutiennent les éfforts algériens pour le retour de la Syrie à sa place naturellen d’autant plus que cela contribuera à la stabilité de la région.

La question du retour de Damas dans la Ligue arabe est revenue sur le devant de la scène suite à la succession de mouvements diplomatique, notamment, la visite de Bachar Al-Assad à Dubaï, les pourparlers entre l’Arabie saoudite et la Syrie concernant la reprise des services consulaires, où Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal bin Farhan a indiqué dans des déclarations qu’il a publiées début mars avec Damas pourrait évoluer jusqu’à son retour dans la Ligue arabe et en fin l’entretien teléphonique d’Al Assad avec Tebboune, la semaine dernière, où le président Algérien a insinuer un iminent de Damas.

L’Algérie s’efforce, avec une politique étrangère claire, de parvenir à un consensus dans les rangs arabes sur ses enjeux et défis actuels et futurs, en intensifiant les réunions consultatives et les sommets dans le cadre de ses déplacements diplomatiques à l’étranger dans diverses réunions arabes, régionales et internationales. Evitant tout incident

Le journal a déclaré, citant des sources diplomatiques « de haut niveau », que « les ministres arabes des Affaires étrangères tiendront une réunion à Djeddah la semaine prochaine » pour discuter d’importantes questions arabes, notamment le retour de la Syrie à réoccuper son siège au sein de la Ligue. « Ce retour nécessite à l’instar de la décision du gel de l’adhésion de la Syrie, un consensus arabe ».

Le règlement intérieur de la Ligue arabe stipule que les décisions doivent être prises par consensus et non à la majorité, et donc l’opposition persistante de certains pays au retour de la Syrie dans la Ligue arabe suffit à faire obstacle à ce mouvement.

Les deux pays ont de nombreux motifs qui les poussent à s’opposer à l’arrêt de la suspension de l’adhésion de la Syrie à la Ligue, car le Qatar, qui a apporté le soutien à l’opposition syrienne au fil des ans, coordonne ses démarches avec les acteurs internationaux et n’est pas désireux de prendre des mesures unilatérales qui pourrait provoquer ses alliés. Mais les tractations pour la normalisation des relations entre la Damas et la Ankara, l’un de ses principaux alliés du royaume du Qatar, pourrait provoquer la surprise, au regard de l’influence du président Erdogan sur ses alliés de Doha

Il ne reste presque que le Maroc qui considère la Syrie comme faisant partie de tout un axe hostile à ses intérêts, comprenant l’Algérie, l’Iran et la Russie, qui soutiennent le Front Polisario, et réclament l’indépendance du Sahara occidental. Rabat coordonne certes ses positions avec les États-Unis et Israël, qui rejette la normalisation arabe avec la Syrie, mais n’osera jamais se mettre sur le chemin des monarchies du Golfe notamment l’Arabie Saoudite et les Emirats arabes unis, qui injectent des milliards dont dépend le maintient en vie de l’économie marocaine écrasée par les dettes et la crise structurelle.

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