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L’Algérie, la Tunisie et la Libye :  un nouveau bloc face aux ingérences étrangères est né

TUNIS- Les dirigeants de l’Algérie, de la Tunisie et de la Libye ont souligné, à l’issue de leur 1ère Réunion consultative tenue, lundi à Tunis, la nécessité d’unifier les positions et d’intensifier la concertation et la coordination pour renforcer les éléments fondamentaux de la sécurité, de la stabilité et du développement dans la région, et renforcer sa résilience face à l’émergence de changements régionaux et de crises internationales successives.

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Par | Hiba Nawel


Les dirigeants des trois pays frères, à savoir les Présidents M. Abdelmadjid Tebboune, M. Kaïs Saïed et M. Mohamed Younes El-Menfi, réunis au Palais de Carthage, sont convenus de « l’organisation périodique de cette réunion, en alternance entre les trois pays afin de faire progresser les relations bilatérales privilégiées qui lient chaque pays à l’autre vers une nouvelle phase qualitative allant au-delà du cadre bilatéral pour la réflexion et l’action collective ».

Ils ont réaffirmé leur conviction commune quant à « la nécessité d’unifier les positions et d’intensifier la concertation et la coordination pour consolider les éléments fondamentaux de la sécurité, de la stabilité et du développement dans toute la région et renforcer sa résilience face à l’émergence de changements régionaux et de crises internationales successives d’ampleur, dont les répercussions ne peuvent plus être affrontées séparément par aucun pays », outre « le besoin urgent pour les trois pays d’avoir une voix audible unifiée et une présence influente et effective dans les différents espaces d’appartenance régionaux et internationaux ».

Les dirigeants des trois pays ont mis en avant « leur pleine disponibilité à s’ouvrir à toute volonté politique sincère et crédible qui partage les mêmes priorités communes constructives pour promouvoir et enrichir cette action collective commune et approfondir l’entente et la coopération au service de la sécurité, de la stabilité et du développement dans la région qu’il convient de mettre à l’abri de la politique des axes et des dangers des ingérences étrangères ».

Il sont convenus de « l’organisation périodique de cette réunion, en alternance entre les trois pays afin de faire progresser les relations bilatérales privilégiées qui lient chaque pays à l’autre vers une nouvelle phase qualitative allant au-delà du cadre bilatéral pour la réflexion et l’action collective ».

Les médias marocains forcément commenté cet évènement accusant l’Algérie vouloir « former une alliance maghrébine contre le Royaume » remplaçant l’Union du Maghreb qui pour rappel, et malgré les crises successives qui secouent la méditerranée et l’Afrique, ne s’est pas réunie depuis plus de onze ans, justement à cause des l’alignement du royaume alaouite sur les plans visant la région.

Cela sans compter les scandales liés aux plans d’espionnage à grande échelle dont le Maroc à endosser le rôle de l’exécutant, au profil d' »Israël » à travers, ce qui sinistrement connu sous le nom : le scandale de Pegasus.

Avant cela le Royaume chérifien violant les principes de l’organisation de l’union du Maghreb et toute éthique des relations internationales en offrant une tribune sur son propre sol, au ministre israélien des affaires étrangères, Yair Lapid pour proférer des menaces contre l’Algérie. Selon Alger, le Choix du Maroc et du timing, par Yaïr Lapid pour lancer des déclarations belliqueuses à l’encontre de l’Algérie n’étaient pas anodins, mais traduisent une sourde volonté suicidaire du royaume, d’entrainer Israël dans une aventure hasardeuse dirigée contre un voisin et membre de l’Union du Maghreb« 

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a défendu l’initiative, estimant que il vient combler un vide, ajoutant que l’Union du Maghreb arabe, créée il y a… 35 ans, « en coma » et « ne mène aucune activité ».

De son côté, le président Abdelmadjid Tebboune a confirmé dans un entretien à la presse début avril que « ce bloc n’est dirigé contre aucune partie » et que « la porte est ouverte aux pays de la région ».

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