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Comment l’approche algérienne sur la paix au Sahel a-t-elle forcé le respect d’Antonio Guterres?

NEW YORK (Nations unies) – Dans un rapport adressé, le 04 avril courant, au Conseil de sécurité, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, M. Antonio Guterres, a salué l’engagement personnel du Président Abdelmadjid Tebboune dans la promotion de la paix et de la stabilité en République du Mali.

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Par | Aïda Farouk


Dans ce cadre, M. Antonio Guterres a fait l’éloge de l’implication directe du président algérien Abdelmadjid Tebboune dans les efforts visant à redynamiser le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger.

Il a particulièrement rappelé que le président avait successivement reçu en janvier et février derniers des délégations représentant toutes les parties maliennes signataires de l’Accord d’Alger, en l’occurrence le Gouvernement et les Mouvements politico-militaires.

A la lumière de ces développements, le SG de l’ONU s’est félicité du leadership de l’Algérie, en sa double qualité de Chef de file de la Médiation internationale et de Président du Comité de Suivi de l’Accord, en mettant en exergue ses initiatives tendant à surmonter l’impasse que connaît actuellement le processus de mise en œuvre de l’Accord qui reste, selon le Chef des Nations unies, l’instrument privilégié pour favoriser une paix et une réconciliation durables au Mali.

Il convient de noter que le rapport du SG intervient en prévision d’une réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Mali, prévue le 12 avril courant, sous la présidence de la Russie.

A cette occasion, et outre les développements relatifs à la transition politique dans le pays et à la restructuration en cours de la MINUSMA, l’intérêt des quinze membres du Conseil sera porté, selon toute vraisemblance, sur les difficultés actuelles dans la mise en œuvre de l’Accord d’Alger.

Cette situation constitue une source de profonde préoccupation de la communauté internationale qui encourage les parties maliennes à continuer de s’inscrire dans l’esprit et la dynamique de l’Accord d’Alger dont l’objectif ultime demeure de réunir des conditions de la paix, de la sécurité et de la prospérité au Mali.

Pas de sécurité sans développement ?

Pionnière dans la guerre contre le terrorisme qu’elle avait réduit à néant à la fin des année 90, l’Algérie mise sur l’importance du développement économique des régions touchées par ce fléau.

L’approche Algérienne pour la paix dans le Sahel repose sur l’alliance entre la lutte contre le terrorisme et les projet d’integration régionale, étant la colonne vertébrale du développement en Afrique

L’approche algérienne concernant la crise au Mali en particulier, et au Sahel en général, a été bien accueillie par la plupart des pays, à l’exception de certaines puissances coloniales qui n’entendent pas renoncer facilement à leurs intérêts.

En effet, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait confirmé à la chaîne Qatari Al-jazeera que son pays travaillait au rétablissement de la situation sécuritaire au Mali, et ne permettrait pas la scission du nord du paysde son sud et n’accepterait aucune ingérence extérieure.

Soulignant que l’approche algérienne était complètement différente de l’approche française, qui n’est rien de plus que purement militaire, Tebboune a affirmé que son approche pour une paix durable au Mali tout comme toute la région du Sahel, repose sur des projets d’intégration économique et sociaux.

Il convient de noter que l’Algérie propose une approche plus globale pour établir la sécurité dans toute la région du Sahel africain. Ce qui ne peut se faire sans programmes de développement à travers de vrais projets d’insertion. Quatre véritables projets d’intégration africaine sont aujourd’hui en voie de réalisation,malgré les résistances.

Le premier projet est le transfert de fibres optiques avec les pays du Niger et du Nigeria, le second est le projet du colossal gazoduc très, qui part du Nigeria en passant par le Niger puis l’Algérie vers l’Europe. Le troisième concerne l’exploration gazière au Niger, quand au quatrième projet il s’agit du tant attendu chemin de fer reliant l’Algérie à Bamako et Niamey.

Pour Cela, L’Algérie a consacré une enveloppe de plus d’un milliard de dollars pour financer des projets de développement en Afrique, via l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (AACISD). Cet organisme financera des projets dans les pays africains pour promouvoir l’intégration économique et à accélérer le développement.  

« Cette démarche procède de la conviction de l’Algérie que la sécurité et la stabilité en Afrique sont liées au développement« , avait déclaré Tebboune à l’occasion de l’annonce de la création de dette agence de développent. il a indiqué à ce titre que l’Agence algérienne de coopération internationale « entamera les procédures d’exécution de cette initiative stratégique en coordination avec les pays africains souhaitant en bénéficier« .

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