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Le forum africain de l’investissement et du commerce débute à Alger

Les travaux de la 10e édition du Forum africain de l’investissement et du commerce (AFIC10) ont débuté, samedi à Alger, sous le thème « AFIC10 : la route vers le marché africain », avec la participation de plus de 250 investisseurs et hommes d’affaires de 39 pays.

Mf

La cérémonie d’ouverture de cette édition s’est déroulée en présence du ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, du Secrétaire général du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, El Hadi Bakir, de représentants de plusieurs départements ministériels et du corps diplomatique accrédité en Algérie, ainsi que de responsables d’organisations patronales.

La séance d’ouverture a également vu la participation du représentant du Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Chawki Jebali, du président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), Sidi Ould Tah, du Directeur du développement économique et du commerce à la Commission de l’Union Africaine, Djamel Ghrib, et de représentants de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank).

Le Forum, organisé en collaboration avec des organismes africains, arabes et internationaux, se déroule avec la participation de près de 800 participants en lien direct avec le secteur économique, notamment les domaines de la production et de l’investissement.

Des rencontres bilatérales (B2B) sont prévues, à cette occasion, pour renforcer le partenariat et la coopération entre les différents acteurs, en sus de visites de structures, d’usines et d’entreprises en Algérie, pour découvrir leurs atouts et les possibilités de partenariats et d’échange d’expertises.

L’ Algérie prête plus que jamais à renforcer sa présence économique aux plans régional et continental

« Notre pays est prêt, plus que jamais, à renforcer sa présence au double plan régional et continental, au vu de la grande expérience acquise dans divers domaines économiques, qui lui a permis de participer activement au développement du commerce intra-africain », a déclaré le ministre dans son allocution prononcée lors de l’ouverture des travaux.

Dans ce contexte, M. Rekhroukh a fait part de la profonde conviction de l’Algérie que « son développement ne saurait se réaliser sans une ouverture sur les pays voisins, notamment les pays du Sud », ajoutant qu’elle est parfaitement consciente du caractère stratégique des infrastructures régionales telles que la route Transsaharienne avec son principal axe Alger-Lagos, ainsi que la route reliant Tindouf à Zouerate (Mauritanie), auxquelles elle accorde une grande importance en tant qu’accès « extrêmement important » en Afrique de l’Ouest, en sus du projet de la ligne ferroviaire transsaharienne qui lui permettra de réaliser la profondeur stratégique africaine escomptée.

Le soutien continu de l’Etat à la concrétisation de ces grands projets continentaux s’inscrit dans le cadre de l’engagement du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, envers les questions africaines et sa volonté d’améliorer la coopération, de promouvoir et de renforcer les outils de développement, à travers la création de plusieurs zones franches entre l’Algérie et les autres pays africains, a rappelé le ministre.

Selon M. Rekhroukh, la création de ces zones permettra de capter des investissements, de stimuler et d’augmenter le volume des échanges commerciaux ainsi que d’insuffler une dynamique économique et de développement et de créer des postes d’emploi, ce qui est à même de contribuer à accélérer le développement de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), entrée en vigueur ces dernières années, appelant les Africains à unifier leur vision en cette ère marquée par la multiplication des blocs économiques régionaux et à mobiliser les moyens nécessaires pour accélérer l’intégration économique du continent.

Concernant l’AFIC10, le ministre a estimé que cette édition se voulait « un véritable espace pour construire des partenariats durables et efficaces et renforcer les efforts visant à concrétiser une intégration économique continentale afin d’atteindre les objectifs de l’Agenda de l’Afrique pour l’horizon 2063 ».

Cet événement permettra également « l’échange d’expériences et de connaissances entre les participants sur l’avenir du commerce africain, la création d’un pôle solide et homogène transfrontalier entre les Etats, et les organisations internationales et régionales, ainsi que la proposition de mécanismes de coopération efficace pour faciliter les échanges commerciaux entre les pays du continent africain », selon le ministre.

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