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Après 20 mois de tiraillements les Tunisiens renouent avec leur parlement

Enfin l’appareil législatif tunisien est remis sur rail. La première séance du nouveau parlement s’est tenue ce lundi. Elle marque la fin d’une époque trouble qui a duré 20 mois, où la bataille avec l’ancien parlement dominé par le controversé parti Ennahda, proche de la nébuleuse Mondiale des Frères Musulamans, qui a pendant plus de 10 ans régné en maître. Une période très mal vécue pandant laquelle la Tunisie subbissait une gabegie partisane l’ayant traînée vers l’abîme des dettes et les penuries chroniques. l’installation du nouveau parlement inertvient également, à un moment où le président Keais Saed fait ojet d’une compagne de dénigrement sans précédant, de la part du parti Nahdha et ses appuis locaux et étrangers.

MF

Par | Rasheed Ghezali


Le nouveau parlement se compose de 161 sièges, dont 7 (dédiés à des députés de l’étranger) restent encore vacants dans l’attente d’élections partielles dans les circonscriptions concernées.

Cette séance inaugurale a été présidée par le député le plus âgé, assisté par le député le plus jeune, Elle s’est soldée par l’élection de Brahim Bouderbala, élu président du parlement, qui remplacera désormais, Rached El Ghenouchi dont les membres de son parti Ennahda, s’embourbe un par un, sous le coup de la justice pour des faits de corruption, délapidation de bien et des affaires liées au terrorisme.

Le président et les deux vice-présidents ont été élus, à la grande majorité suite à un vote direct, comme le stipule la loi. Après la reprise des travaux de la première plénière, le président du Parlement propose la formation de la commission chargée du règlement intérieur et annonce l’ouverture des candidatures pour cette commission.

Huit membres ont présenté leurs candidatures à la présidence du parlement. Il s’agit de Brahim Bouderbala, Hichem Hosni, Faouzi Daass, Yosri Baouab, Meher Ketari, Badreddine Gamoudi, Abdessalem Dahmani et Chafik Zaafouri.

Les discussions lors de la séance matinale se sont focalisées sur l’élection des deux vices présidents du parlement, en l’absence dans le texte organisant la séance de détails sur ces deux postes, en ce qui concerne, notamment, la parité homme femme et le mode de candidature à ces deux postes.
L’article 6 du décret présidentiel stipule que le président de la séance inaugurale annonce l’ouverture des candidatures au poste de président du parlement et de ses deux vices présidents et reçoit les candidatures au cours de la même séance avant d’ordonner le démarrage du vote.

Pour rappel, après deux années de tiraillement entre le président Kaeïss Saed et le parlement dominé par Ennahda et son président -depuis sa création en 1981- et suite à la situation de blocage qui a mené le pays droit au mur, le président tunisien, avait décidé le 30 mars 2022 de dissoudre le Parlement déjà suspendu en été 2021. Cette annonce, effectuée à la télévision publique, est survenue après que le ministre de la Justice ait ordonné l’ouverture d’une enquête contre des membres du Parlement, accusant ceux-ci de « conspirer contre la sécurité de l’État »

« J’annonce aujourd’hui en ce moment historique la dissolution de l’Assemblée des représentants du peuple pour préserver l’État et ses institutions, et pour préserver le peuple tunisien », a déclaré Kaïs Saïed dans une vidéo diffusée par la présidence.


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