Selon la Direction générale des forêts, le nombre d’incendies de forêt enregistrés le lundi 10 août 2021 à 15 heures était de 88.Les wilayas concernées étaient Tizi Ouzou avec 22 sinistres, suivie par El Tarf (13), Béjaïa (12), Jijel (9), Skikda (huit), Annaba (5), Boumerdes (4), Blida (3), Médéa (3), Guelma (3), Souk Ahras (2), alors que Khenchela, Oum El Bouagui, Sétif et Tébessa enregistraient un sinistre chacune.
Tous les moyens humains et matériels de gestion forestière, de protection civile et de l’Armée Nationale Populaire ont été mobilisés pour lutter contre ces incendies dont le ministre de l’Intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, a dit qu’ils sont d’origine criminelle. […] La carte des incendies qui se sont déclarés le même jour dans quatorze wilayas de l’Est du pays presque au même instant ne laisse pas de doute là-dessus puisque le hasard de la simultanéité pour une cinquantaine de sinistres est impossible. Le ministre a d’ailleurs relevé la similitude de ces incendies avec d’autres enregistrés dans d’autres régions du pays.
Mais le plan n’est-il pas plus diabolique que ne le dit le ministre ? Qu’on en juge: les incendies se sont déclarés dans des wilayas mitoyennes, et les plus nombreux ont eu lieu en Kabylie, pour sa densité forestière et pour une considération politique évidente : susciter la fronde, la colère, la fitna.
La proximité des wilayas enflammées visait, quant à elle, à bloquer toute venue d’aide des autres wilayas, dont les services de protection civile se sont subitement trouvés chacun confronté à plusieurs sinistres, donc dans l’incapacité d’envoyer des renforts à Tizi-Ouzou. Ce plan est donc on ne peut plus complexe et élaboré ; et si les exécutants sont de toute évidence des nationaux, il est difficile de se prononcer sur l’identité du stratège.
Le but du pyromane en chef est politique, car les incendies, il y en a partout dans le monde et ne sont guère politisés ailleurs dans le monde. Le but du pyromane en chef était d’aggraver la crise politique et d’accentuer la « fracture kabyle » par laquelle les calculateurs essaient d’affaiblir l’Algérie, de saper sa paix et sa concorde civile, de briser l’unité de son peuple, espérant diviser une nation qu’ils croient faible et sur le point de l’éclatement. Ils ont certes réussi à drainer quelques crédules dans leur sillage, les éternels frondeurs, les opposants invétérés et d’autres catégories de manipulables qui n’ont pas conscience des enjeux, ni des pièges où ils se fourvoient en diabolisant le pouvoir, qui fait pourtant ce qu’il peut avec les moyens du bord pour essayer de redresser l’économie, de lutter contre la Covid et la pénurie d’eau dans les puits et les barrages.
Voulant discréditer les pouvoirs publics, certains se demandaient où était passé l’Etat, les pompiers… Puis il y a eu ces martyrs du devoir, ces jeunes soldats, venu chacun d’une wilaya. Ainsi donc l’ANP continue à donner les meilleurs de ses enfants à ce pays, quel que soit le lieu où le devoir les appelle. On a voulu diaboliser nos soldats, et voilà que la mort les sanctifie aux yeux du peuple tout entier.
Les slogans régionalistes ne tiennent pas la route, non plus, puisque ce sinistre a uni le peuple au lieu de le diviser, contrairement aux espérances des pyromanes. Preuve en est que de nombreux camions de solidarité sont déjà arrivés en Kabylie, et de nombreux jeunes, venus même des Aurès voire, du Sahara, y sont déjà sur pied de guerre contre les incendies. La solidarité à toute épreuve des Algériens est une preuve que les desseins des pyromanes n’allaient pas réussir. Ils ont brûlé des forêts, détruit des biens et surtout causé la mort de plus de 60 personnes, alors que la vie de plusieurs autres est en danger, mais ils ont échoué politiquement, car leur but était de créer la fitna, de diviser d’avantage. Ceux qui ne connaissent rien à la sociologie algérienne ne vendent que des mirages à des groupes comme le MAK et Rachad, déclarés organisations terroristes par l’Etat algérien.
Né le 18 mars 1954 à Merad, dans la région de Tipasa, Algérie. Avec son parcours professionnel et artistique atypique, Ali Hadj Tahar est une des figures appréciée de la scène artistique et médiatique en Algérie. Fils de la Mitidja, Ali est journaliste-écrivain, plasticien et critique d’art. il est réputé par sa franchise lorsqu’il s’agit de questions d’importance nationale ou régionale. En 1984, il commence sa carrière de journaliste professionnel à Révolution africaine, avant de travailler dans différents journaux et magazines, en se spécialisant dans la critique d’art. Dans les quotidiens El Watan, Liberté et dans la revue Tassili, il publie de nombreuses études sur l’art et la culture, l’art et la ville, l’art et la société ainsi que de nombreux portraits de poètes, d’écrivains. Il fait aussi connaître la vie et l’œuvre de nombreux artistes plasticiens algériens. La scène algérienne attend avec impatience son nouveau livre , “L’Algérie sans Boutef”.
OEUVRES :
▪️Bettina : l’aquarelliste allemande, RFA ,1983
▪️ Poèmes bleus, SNED, 1984
▪️Hachemi Ameur, monographie sur le miniaturiste et enlumineur algérien, éditions La Peyronie, 2001
▪️Encyclopédie de la poésie algérienne de langue française (1930-2008): (Tome 1), éditions dalimen, 2009
▪️Encyclopédie de la poésie algérienne de langue française (1930-2008) : (Tome 2), éditions Dalimen, 2009
▪️Algérie, vaste, captivante, diversifiée. : (Beau-Livre), éditions Dalimen,2010
▪️La peinture algérienne. Les fondateurs (beau livre), éditions Alpha, 2015
▪️La peinture algérienne. Abstraction et avant-garde (beau livre), éditions Alpha, 2015