Paris | Par Me Zohra Mahi
De nombreux chroniqueurs et journalistes, français notamment, sont pleins d’admiration lorsque les assassinats et attentats sionistes ont été effectués « au centimètre près » disent-ils, admiratifs, c’est-à-dire lorsque le missile qui va effacer un immeuble et ses occupants comme à Damas contre la représentation diplomatique iranienne, est tombé pile sur la cible sans par exemple déranger la vache qui rumine paisiblement dans le champ mitoyen.
C’est en effet, depuis la création de l’état sioniste par l’Occident, une spécialité israélienne considérée par ses parrains comme un acte de haute virtuosité !
Evidemment, ce n‘est jamais le bombardement et le sort des victimes de cette barbarie qui suscitent la critique ou l’empathie des généraux habitués des plateaux télé, c’est plutôt la beauté du geste, le crime, parfait et bien exécuté qui emporte tout leur respect.
L’autre haut fait d’armes des sionistes a consisté à assassiner hier les trois fils et leurs enfants, d’Ismaël Haniyeh, un des chefs du Hamas. Dans une manœuvre pitoyable et pour conjurer l’avenir et échapper à la condamnation pour génocide aggravé d’infanticide qui lui pend au nez, Netanyahou a fait dire par un sous-fifre de son armée qu’il n’a été mis au courant de l’opération qu’une fois celle-ci accomplie. Il signe là une double lâcheté dont il est coutumier : l’acte criminel n’a pas eu son accord et la reconnaissance et l’adhésion à un tel acte étant tardifs, il est aussi blanc que l’agneau qui vient de naitre.
Un journaliste de LCI qui se reconnaitra, a tenté de limiter les victimes aux trois adultes et passer sous silence la présence de leurs trois enfants pour ne pas entacher la grande technicité du geste par des pleurnicheries en disant très vite et en fin d’émission « il y avait des enfants …mais bon… » ce qui « en bon français » veut dire « ne nous attardons pas outre mesure sur ce détail » et puis vite, il passe à une autre nouvelle qui retourne son estomac de dégout, le sort atroce de trois tondus et deux pelés Ukrainiens « assassinés sauvagement par des Russes féroces dans une guerre injuste que le monde entier réprouve car violant le droit international etc… »
La même chaine se dispense de tout commentaire pour qualifier les assassinats des Gazaouis et ses journalistes d’une même voix observent un silence approbateur pour ces morts de peu, ce qui est un signe d’intense jubilation. La présence de trois petits enfants d’Ismaïl Haniyeh s’ajoutant aux 17000 déjà exécutés à Gaza de cette manière, n’a pas troublé la conscience ni l’éthique des pilotes chargés de balancer leur cargaison de bombes sans états d’âme, pourquoi eux, simples journalistes, qui ne participent que sur écran et une fois le forfait accompli, devraient-ils s’émouvoir et attrister le téléspectateur par des commentaires superflus ?
C’est vrai que pour les sionistes, experts en communication, leurs actions sont toujours hautement morales et visent à défendre la civilisation occidentale dont ils ont pourtant été jetés en 1492 avec perte et fracas pour ne trouver refuge que dans les pays des rives sud et est de la Méditerranée.
Ils sont confortés dans leur folle inversion des valeurs par des personnages prestigieux qui laissent leurs signatures et leur bénédiction sur ces instruments de mort ! Le sénateur Américain le très chrétien Lindsay Graham, a été un de ceux qui ont apposé leur griffe indélébile sur une bombe de taille appréciable et accompagné l’engin avec leurs vœux de réussite.
Le président de l’Etat sioniste Herzog, si onctueusement hypocrite dans ses discours, a lui aussi frappé de son sceau toute une cargaison de bombes. Son geste fut immortalisé par une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux et horrifié le monde, mais imperturbable il a continué à balader sa figure de faux pacifiste serrant dans ses bras un ministre allemand pour le remercier sans doute de lui fournir de si belles bombes dont les feux illuminent ses rêves de criminel.
« Israël » a un carnet de commandes ouvert à vie pour se servir partout, à la demande, de toutes sortes d’engins de mort. Personne dans ce pays de cocagne ne regarde à la dépense, la « shoah » étant le blanc-seing pour commettre tous les crimes et leur chèque en blanc pour assouvir tous leurs fantasmes de déséquilibrés mentaux, sans crainte de reproche ou de rebuffade. Il apparaît clairement de tout ceci qu’ils bénéficient de la complaisance ou de la couardise des puissants.
Ils sont confortés dans la justesse de leur cause par les gouvernants des pays occidentaux qui ne tarissent pas d’éloges sur leur prétendue démocratie exemplaire, mais qui ne s’interrogent pas sur le contenu véritable de cette démocratie, qui n’est rien d’autre qu’un asile de fous qui use et abuse des mises à mort illégales et antédiluviennes en endossant les rôles de procureur, de juge et de bourreau en violant le principe de la séparation des pouvoirs d’une vraie démocratie qui garantit ainsi à tout justiciable un procès équitable.
Les journalistes et autres faiseurs d’opinion qui écrivent et crachent sur les musulmans et leur « Abaya archaïque » trouvent normal l’application de l’antique loi du Talion e la vengeance sanguinaire juive tirée de sa lecture assidue du Talmud par le député franco-israélien Meyer Habib, le dinosaure rescapé du Jurassique.
L’assassinat ciblé et lâche des trois enfants et des trois petits-enfants du leader Palestinien, aura mis fin à la sinistre blague des chroniqueurs et Sayanim français, selon laquelle, les dirigeants Palestiniens se prélasseraient dans les hôtels de luxe du Qatar tandis que le reste de la population servirait de bouclier humain à la Résistance. Les fils et petits-fils Haniyeh, sont morts en martyrs pour la défense de leur patrie dans les mêmes conditions que leurs compatriotes, ils n’ont pas été mis à l’abri comme le fils de Netanyahou qui coule des jours heureux en Floride loin du bruit, de la fureur et du fracas des armes provoquées par son cinglé de père en Palestine.
Restent les questions centrales que tous les peuples épris de paix et de justice doivent se poser après cet énième épisode de la guerre de cent ans que livrent les Juifs à un peuple innocent dont le seul tort est d’habiter la terre de ses ancêtres depuis des millénaires.
Pourquoi ce peuple attaqué de façon ignoble par des soudards qui ne respectent aucune loi de la guerre, aucune morale élémentaire, aucune éthique, n’aurait pas le droit de se défendre et refuser de s’effacer pour l’installation de terroristes héritiers de l’Irgoun, du Lehi et du gang Stern, assassins du Baron de Moyne et du Comte Bernadotte, si vite oubliés ?
Que font les Russes, les Chinois, et les milliards d’hommes et de femmes libres qui assistent à ce spectacle ignoble de mise à mort de leurs semblables sans s’opposer à cette politique de la terreur ? Comment peuvent-ils se laisser intimider ou menacer par Biden dont la moitié du cerveau est déjà en bouillie et l’autre encombrée de restes de bas instincts d’une vie débridée, alors que leur puissance dans l’union est suffisante pour dicter à cet hypocrite corrompu comment mettre un terme à la guerre contre Gaza, ce trouble permanent à l’ordre public international ?
Aux dernières nouvelles il a été demandé, notamment par la Russie, aux Iraniens dont l’ambassade a été réduite en poussière à Damas en contravention avec toutes les règles diplomatiques, de faire preuve de retenue.
A la lâcheté des uns, répond la couardise des autres. L’histoire a montré que le couard perd toujours parce qu’il refuse de se battre mais également de croire qu’en l’absence de réaction de sa part, le lâche s’enhardira et deviendra féroce. Ces pays qui cultivent une fausse impuissance par pusillanimité SUBIRONT TOUS LE SORT FUNESTE DE GAZA. Ils apprendront à leurs dépens que le boa sioniste avale tout, les grands et les petits, les amis comme les ennemis et d’ailleurs, l’Amérique n’est-elle pas au stade ultime de la déliquescence et ses dirigeants ne sont-ils pas de simples exécutants les ordres?
Et puis pour rassurer le reste du monde sur le sort fabuleux qui l’attend, le Saint Talmud n’a-t-il pas promis à chaque Juif, 2800 esclaves ?