DOHA- Un mémorandum d’entente pour la réalisation d’une étude de faisabilité pour l’extension du complexe de la société algéro-qatarie de sidérurgie dans la région de Bellara (Jijel) a été signé lundi à Doha (Qatar).
La convention a été signée au siège du ministère qatari du Commerce et de l’Industrie par l’ambassadeur d’Algérie au Qatar, Mustapha Boutoura du côté algérien et du président du Conseil d’administration de « Qatar Steel International« , Khaled Benhamad El Abidli du côté qatari, en présence du ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab et du ministre qatari du Commerce et de l’Industrie, Cheikh Mohamed Benhamad Benkacem Al Thani.
Grâce à ce projet d’extension, la capacité de production de l’usine passera de 2 millions de tonnes à 4 millions de tonnes annuellement.
Cette convention a été signée en marge de la visite d’Etat qu’effectue le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune depuis samedi au Qatar, à l’invitation de l’Emir Cheikh Tamim ben Hamad Al–Thani.
Elle s’inscrit dans le cadre du renforcement du partenariat entre les deux pays dans le domaine économique.
Pour rappel le e complexe sidérurgique de Bellara (Jijel), fruit de partenariat entre l’Algérie et le Qatar entré en production opérationnel vers la fin 2019 et il est passé une année plus tard à la phase de l’exportation vers des pays arabes et l’Amérique du Nord.
Il revêt « une importance d’intérêt national puisqu’il vise la satisfaction des besoins en rond à béton et fil machine et en autres produits sidérurgiques ».
Ce complexe est le fruit d’un partenariat entre Qatar Steel international (49%), le Groupe Imetal (46%) et le Fonds national des investissements FNI (5%), selon de précédentes données.
Ce complexe est le fruit d’un partenariat entre Qatar Steel international (49%), le Groupe Imetal (46%) et le Fonds national des investissements FNI (5%), selon de précédentes données.
D’un investissement de 2 milliards de dollars, le complexe comprend 10 unités de production, deux fours électriques, une station de gaz naturel, un transformateur électrique, une usine de chaux et une unité de traitement des eaux.
Sa capacité de production a atteint les deux millions de tonnes de produits ferreux (rond à béton et bobine) par an, dans une première phase, et devrait s’élever à quatre millions de tonnes annuellement dans une seconde phase, a-t-on indiqué.