S’exprimant lors d’une conférence de presse, animée au siège du ministère, sur les conclusions des Réunions de printemps 2024 du Groupe de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI), auxquelles il avait pris part la semaine dernière à Washington (Etats-Unis), à la tête d’une délégation de son département ministériel, M. Faid a précisé que « l’économie algérienne a réalisé une croissance de 4,1% en 2023 », ce qui « correspond presque aux prévisions du FMI », a-t-il dit.
Cette croissance résulte de la performance robuste de plusieurs secteurs économiques nationaux, a estimé M. Faid, mettant en avant les bons indicateurs réalisés grâce aux « efforts consentis par les pouvoirs publics ».
Il a, dans ce cadre, indiqué que le solde de la balance des paiements avait affiché un excédent de 6,53 milliards USD en 2023 et que les réserves de change avaient progressé de 61 milliards USD en 2022 à 69 milliards USD en 2023, soit l’équivalent de 16 mois d’importations de marchandises.
Les exportations, quant à elles, ont reculé à 49 milliards USD en 2023, contre 56 milliards USD en 2022, sous l’effet de la baisse des prix du pétrole sur les marchés internationaux, a ajouté le ministre, faisant état d’une dette publique quasi stable ne dépassant pas 48% du PIB en 2023.
S’agissant de l’inflation, M. Faid a fait savoir qu’elle avait enregistré un ralentissement du fait de la baisse des prix des produits frais, soulignant que les pouvoirs publics s’employaient à stabiliser l’indicateur de l’inflation.
Il a affirmé que ces résultats avaient été évalués de manière positive par la Banque mondiale et le Fond monétaire international, ce qui atteste, a-t-il dit, de « l’efficacité de la politique économique nationale ».
Pour 2024, le ministre des Finances prévoit une croissance économique de 3,8%, soutenue par l’augmentation des dépenses publiques.
Par ailleurs, l’argentier algérien a annoncé que les banques abaisseront les taux d’intérêt de « manière significative dans les prochains jours », ce qui selon ses explications, « contribuera non seulement, au financement de l’économie nationale et stimulera l’investissement, mais fera reculer le taux d’inflation ».