ALGER – Les services de sûreté de la wilaya d’Alger ont démantelé un réseau criminel international de faussaires de monnaie, arrêté deux ressortissants africains suspects à Chéraga (Alger ouest), et saisi plus d’un million d’euro en fausse monnaie, a indiqué dimanche le Chef de brigade de la police judiciaire relevant de la sûreté de la circonscription administrative de Chéraga, le Commissaire de police Boudjadja Adlane.
Lors d’une conférence de presse, M. Boudjadja a fait savoir que cette opération « de qualité » mise sur pied par la police judiciaire de la sûreté de la circonscription administrative de Chéraga, dans le cadre de la lutte contre le crime urbain, avait permis la saisie de sommes monétaires faramineuses dépassant 1 million d’euro en coupure de 500, 100 et 50 euros, expliquant qu’environ 500.000 euros étaient prêtes à être mises en circulation, tandis que plus de 500.000 euros étaient en cours de traitement. Une somme dont la valeur dépasse les 22 milliards de centimes en monnaie locale, a-t-il dit.
Outre des téléphones portables et des documents falsifiés, la même opération a permis aux éléments de la brigade de sécurité de saisir du matériel, des produits utilisés pour la falsification, ainsi qu’un véhicule touristique utilisé dans les déplacements des membres du réseau criminel, a indiqué la même source.
Après exploitation de renseignements confirmées au sujet de l’offre de devise (euro) falsifiée prête à la circulation sur le marché noir par un groupe criminel opérant dans le territoire de compétences aux alentours de Chéraga, des investigations profondes ont permis l’arrestation des deux éléments principaux du réseau, à savoir des ressortissants de nationalité africaine, a tenu à préciser le responsable de sécurité.
Après accomplissement des procédures judiciaires, les deux suspects ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Chéraga afin de trancher leurs dossiers pour falsification de billets en devise à l’intérieur du territoire national et à l’étranger, escroquerie, fausses déclarations, et usurpation d’identité, a rajouté la même source.