Les élections comptent pour des nuages de fumée, la « transition » pour de la prestidigitation, destinées à la consommation de la piétaille.
La capitainerie à venir, si les vœux sont agréés par l’armée, le DRS et tutti quanti, ne modifiera pas le cap, droit devant, comme tracé quelque part dans les sphères mondialisées.
Tel que l’attestent les rapports cordiaux avec les chancelleries occidentales et la surenchère étalée, qui vise à s’attirer leurs bonnes grâces en se montrant plus fiables que Bouteflika et son équipe.
De quoi désespérer, quand on n’a aucune chance de voir porter haut un « projet de pouvoir » qui ne se dit ni « démocrate », ni « islamiste », mais qui soit clair sur ce qu’il y a à faire en termes d’une utilisation productive des deniers publics au service des multitudes.
Les gens de la masse que l’on n’entend pas s’y reconnaîtront, comme se sont reconnus leurs aînés dans les stratégies des premières années de la libération du pays.
Pour le moment, ils contemplent, à l’occasion, le jeu politique, mais ils n’écoutent plus ni le « pouvoir » ni les « projets de pouvoir » en vogue. Quand ils ont un problème, et il y en a eu, ils s’en occupent sans les politiques et invariablement leur problème est plus ou moins résolu.
On comprend, qu’ils ne fassent pas, depuis un certain temps, dans la « démocratie » ou dans l’ « islamisme », même s’ils se plaignent du « pouvoir ». La recherche, certainement, de quelque chose de vrai, qui ne vient pas.
Ahmed Halfaoui