Par : Djalil Ghozali
Il ne se passe plus un jour sans que les rues de Paris ne se connaissent des manifestations plus au moins organisées, autorisées ou pas. Ce mois d’octobre surf manifestement au rythme des vagues de révolte qui a épuisé les forces de l’ordre, eux même ont déjà longé les boulevards de la ville des lumières pour dénoncer les conditions insoutenable du travail. Ce climat ravivé chaque samedi par les gilets jaunes, auxquels plusieurs organisations et collectifs se sont ralliés, ne fait qu’amplifier les tensions et la violence.
Ce mardi 15 octobre, une manifestation de pompiers et de personnels soignants a été réprimée dans une violence qui n’a pas manqué de d’attirer l’attention des medias étrangers. Le personnel des deux secteurs très estimés par les français, sont sorti réclamer des conditions décentes.
Plusieurs vidéos se sont propagées sur les réseaux sociaux, ont illustré des brutalités disproportionnée face aux manifestants notamment les soldats du feu qui ont essuyé plusieurs jets de bombes lacrymogène. Plusieurs dizaines de personnes ont été blasées et d’autres arrêtées.
Face aux revendications légitimes, la police s’est encore illustrée par son extrême brutalité : pluie de grenades, canons à eau, matraquages extrêmes et arrestations.
Par ailleurs, La section CRS du syndicat UNSA-Police a présenté ses excuses sur Twitter pour la gestion du maintien de l’ordre face aux pompiers qui manifestaient : «Les CRS honteux d’avoir gazé les pompiers alors que la manifestation était bon enfant. Unis dans le même combat pour défendre leurs conditions de travail. Aucune considération de nos décideurs. Mille excuses.» (RT)