Par Hiba Zinaï
Le bras de fer se poursuit entre l’Iran et les pays signataires de l’accord sur le nucléaire . Alors qu’une des inspectrices de ‘Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a été interdite d’accès à l’usine d’enrichissement de Natanz, le porte-parole iranien de l’énergie nucléaire, Behrooz Kamalundi, a annoncé que son pays a déjà atteint les mêmes capacités de production d’uranium qu’avant la signature de l’accord.
Kamalundi a déclaré: « Grâce aux nouveaux dispositifs lancés au cours de la troisième étape du processus de réduction des engagements nucléaires conformément à l’accord nucléaires, nous avons pu augmenter de 2600 SU la production du pays, ce qui nous a permis de porter la production nationale à 9 500″ Su , soit au même niveau qu’avant les accords »
les déclarations du représentant iraniens sont intervenues, à l’issu de la réunion,ce jeudi, du conseil des gouverneurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), lors d’un entretien qu’il a accordé à l’agence de presse iranienne « IRNA » .
Kamalundi a souligné que l’Iran avait produit 25 tonnes de gaz UF6 à partir de déchets nucléaires antérieurs. indiquant qu’il s’agit là, d’une réalisation remarquable aux niveaux économique et stratégique du pays.
auparavant, le président iranien Hassan Rouhani a annoncé le lancement de la « quatrième étape » visait à réduire les obligations de l’Iran au titre de l’accord sur l’énergie nucléaire, à compter du mercredi 6 novembre, en pompant du gaz dans les centrifugeuses de l’usine de Fordow. il a souligné à ce propos qu’en même temps le processus pourrait être inversé si les partenaires de l’accord nucléaire respectent eux aussi leurs engagements.
une inspectrice de l’AIEA s’était vue interdite d’accès aux sites nucléaire.
L’inspectrice onusienne, dont la nationalité n’a pas été révélée, a du a quitté l’Iran pour Vienne, siège de l’Agence. une chose est sûre; c’est que la question de l’incident survenu à Natanz et du retrait de l’accréditation de l’inspectrice a pris une part considérable du menu de la réunion de ce jeudi à Vienne. la séance est consacrée spécialement au dossier iranien.
Pour Rappel, cette inspectrice de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) aurait « déclenché une alarme», suscitant l’inquiétude qu’elle puisse porter sur elle «un objet suspect», lit-on dans le communiqué mis en ligne jeudi sur le site officiel de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA). cela a conduit à la décision d’empêcher l’inspectrice concernée d’entrer au site. L’OIEA indique avoir notifié l’incident à l’AIEA et avoir indiqué à l’Agence que «l’accréditation (de l’inspectrice) avait été retirée».