Nasser Zefzafi et ses compagnons du mouvement de protestation du Hirak , qui a agité le nord du Maroc en 2016-2017, ont vu leurs peines confirmées vendredi 5 avril par la cour d’appel de Casablanca. Les quarante-deux militants du Hirak étaient jugés en appel depuis novembre après avoir été condamnés en juin 2018.
L’Association marocaine des droits de l’homme (AMDH) a réagi à ces « verdicts injustes, en déclarant que l’Etat marocain vient de confirmer l’option sécuritaire et l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire pour faire taire les voix de l’opposition dans un esprit de vengeance sur les militants des mouvements sociaux dans notre pays.
Une cour d’appel de la ville marocaine de Casablanca a confirmé vendredi toutes les condamnations pour dirigeants de Hirak du Rif en 2016 et 2107, allant de 20 ans à un an de prison.
Le tribunal a confirmé la condamnation de Naser al Zafzafi, décrit comme l’un des dirigeants du mouvement de contestation et de trois de ses collègues à des peines de 20 ans, notamment pour « conspiration visant à nuire à la sécurité de l’Etat ».
Ces jugements ont été accueilli par des cris de colère et des larmes par les proches des 42 prévenus sous les cris de « Vive le peuple », « Etat corrompu », « vive le Rif ».
Maghrebfacts sources agences