Depuis le sommet du G7 puis l’attaque aux drones sur Moscou,Moscou et les occidentaux enchaînent les pics de tension. Ne laissant pas beaucoup de place au langage diplomatique l’ancien président russe Dimitri Medvedev, estime que les hostilités de plus en plus téméraire des dirigeants britannique ne laissent pas beaucoup de choix « qu’il soient civiles ou militaires les responsables gouvernementaux du Royaume-Unis seront une cible militaire légitimes pour la Russie »!
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Par | Ahmed Zakarya
Des avions F16 et des missiles de longue portée pour l’Ukraine un acte de trop qui provoque la colère du Kremlin et rapproche le monde du seuil de basculement vers une énième guerre mondiales certainement pas comme les précédentes. L’enchevêtrement des lignes de fronts sur l’échiquier mondiale feront qu’un conflit armé frontal entre la Russie et l’Otan sera extrêmement dévastateur et planétaire. La première puissance nucléaire mondiale n’a cessé de mettre en garde que l’Europe reste un champs de guerre bien trop étroit pour elle, lorsqu’il s’agit de son existence. Poutine n’a-t-il pas déclaré tout au début de son « opération de dénazification » qu’il est impossible d’imaginer un monde sans la Russie telle qu’elle se voit?
Aujourd’ hui mercredi tous les médias russes ont rapporté avec ferveur, les déclarations faites par le vice-président du Conseil de sécurité, Dmitri Medvedev, affirmant que « tout responsable britannique peut être considéré comme une cible légitime, étant donné que la Grande-Bretagne est pratiquement en guerre contre la Fédération de Russie.
La menace de Medvedev est une réponse à la déclaration du ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly selon laquelle Kiev a le droit de « recourir à la force » en dehors de ses frontières, à la suite d’une nouvelle attaque aux drones visant Moscou.
Commentant Cleverly, Medvedev a déclaré dan un langage qui laisse peu de place à la diplomatie ou à la froide raillerie habituelle lorsqu’un russe exprime sa colère : « Les responsables stupides du Royaume-Uni, notre éternel ennemi, devraient se rappeler qu’en vertu du droit international reconnu, qui régit la conduite des hostilités dans les conditions modernes, y compris les Conventions de La Haye et de Genève et leurs Protocoles additionnels, leur pays peut aussi être considéré comme en état de guerre« .
« Aujourd’hui, la Grande-Bretagne agit en tant qu’alliée de l’Ukraine, lui fournissant une assistance militaire sous forme d’équipements et d’experts, ce qui signifie qu’elle mène de facto, une guerre non déclarée contre la Russie, et dans ce cas, tous responsables gouvernementaux, qu’ils soient militaires ou civils, peuvent être considérés comme cibles militaires légitimes, a asséné Medvedev
Vendredi dernier, Medvedev, un des hommes de confiance du président Poutine, a déclaré que son pays s’est préparé a un l’éventuel prolongement du conflit en Ukraine même s’il durerait des décennies, et que les négociations avec Kiev étaient impossibles « tant que le président Volodymyr Zelensky, soutenu par l’Occident, est au pouvoir ».
«En ce moi mai 2023, la Russie a lancé une vingtaine attaques nocturne sur des centre de commandements et de stockage Ukrainien. Les forces russe ont utilisé massivement des véhicules aériens sans équipage et de missiles de croisière contre la capitale Kieb et les au plus profond des territoires de l’Ukraine.
La Russie, qui possède le plus grand arsenal nucléaire au monde, a accusé à plusieurs reprises l’Occident de mener contre elle une guerre par procuration avec comme terrain sa profondeur stratégique. Une guerre proxy qui selon le Kremlin, pourrait se transformer en un conflit beaucoup plus vaste dont nul ne peut maitriser. Assurément elle confirme une tendance, celle du refus par la Russie de continuer à subir l’encerclement de son territoire par les Américains, via l’Otan.
