Après Ali Hadad, plusieurs hommes d’affaires interdits de sortie du territoire national
Le Parquet général près de la cour d’Alger a annoncée, l’ouverture d’enquêtes sur la corruption et les transferts illicites de fonds vers l’étranger, ce lunid. Dans un communiqué de presse, l’institution judiciaire affirmé que « conformément à l’art 11 alinéa 3 du code de procédure pénale, le parquet général auprès de la cour d’Alger porte à la connaissance de l’opinion public que des enquêtes préliminaires sont mis en œuvres pour des faits de corruption et de transfert illicite de capitaux vers l’étranger ».
Le parquet confirme aussi avoir émis des interdictions de sortie de territoire (ISTN). C’est en sens et pour les « nécessités des enquêtes », explique le parquet, que le procureur de la République près du tribunal de Sidi M’hamed a procédé à l’application des dispositions de l’article 36 bis 1 du code de procédure pénal en prenant des mesures conservatoires à l’encontre de certaines personnes leur l’interdiction de sortie du territoire national.
Ainsi, dans la nuit d samedi à dimanche, l’ex-patron des patrons et ex-président du FCE, Ali Hadad, a été intercepté aux frontières terrestres avec la Tunisie alors qu’il s’apprêtait à quitter l’Algérie.
D’autres oligarques sont également dans le viseur de la justice algérienne comme le milliardaire et patron de l’usine de montage de marque sud-coréenne Hyundai, Mahieddine Tahkout. Ce dernier a été empêché de quitter le territoire national, selon la Police des frontières (PAF).
Les noms de Bairi Mohamed, Ould Boussif Mohamed et Boudina Brahim et de Reda Kouninef figurent sur cette liste diffusé par le parquet.
M.T. At Said