S’exprimant en marge de la réunion extraordinaire du Conseil ministériel de l’Organisation des pays africains producteurs de pétrole (APPO) qui s’est déroulée par visioconférence, M. Attar a indiqué que les prix du brut pourraient se maintenir à 60 dollars le baril pendant le premier semestre 2021, « voire plus, notamment en cas d’évènement géopolitique important ».
« On s’attendait à cette reprise des cours notamment après les décisions de l’Opep+ qui ont permis aux prix du pétrole de remonter », a soutenu le ministre de l’Energie.
Attar a souligné également que d’autres facteurs ont influé sur le marché pétrolier, citant notamment la vaccination contre la Covid-19 au niveau de la plupart des pays consommateurs du pétrole.
« Nous sommes optimistes quant à l’évolution du marché, en raison de la situation internationale et des pays consommateurs de pétrole, membres de l’OCDE, dont les stocks ont baissé. Les prix du brut se maintiendront à 60 dollars le baril durant le premier semestre 2021, surtout en cas d’évènement géopolitique majeur », a fait observer M. Attar.
S’agissant de l’évolution des cours durant le deuxième semestre 2021, le ministre a expliqué que tout dépendra de la réussite des vaccinations dans le monde contre la pandémie et de la reprise de l’économie des pays gros consommateurs de l’or noir. Dans ce contexte, M. Attar n’écarte pas la hausse des cours au-delà des 60 dollars le baril, tout en prônant d’être « prudent dans ces prévisions ».
A une question sur la baisse des niveaux de production pétrolière et gazière de l’Algérie, il a assuré que la production du pétrole était conforme au niveau de limitation fixé par l’Opep + dans le cadre de l’accord décidé en décembre dernier: « L’Algérie respecte à un taux de 102% l’accord de limitation de la production de l’Opep+ », a-t-il précisé.
Dans le domaine du gaz, le ministre de l’Energie a fait savoir que le pays est à pleine capacité et répond totalement aux besoins nationaux surtout durant cette période hivernale.
Quant aux niveaux des quantités exportées, M. Attar a souligné que celles-ci dépendent des besoins exprimés par les marchés internationaux.