En effet, grâce à la nouvelle politique économique adoptée par le Gouvernement de Aïmène Benabderrahmane , en application du programme et des orientations du Président Tebboune, une politique privilégiant la performance et visant à réaliser un développement durable au profit des générations futures, l’Algérie a réussi à augmenter le volume de ses exportations hors hydrocarbures, depuis 2021, les portant à 7 milliards de dollars (USD) l’année dernière, contre 1,3 et 1,8 milliards USD/an durant les précédentes décennies.
« Ce chiffre est un miracle si on le compare au passé, puisque nous avons réussi, pour la première fois, à augmenter le volume des exportations de 1,7 milliards de dollars en 2019 à 5 milliards de dollars en 2021, puis à 7 milliards de dollars en 2022, soit une progression annuelle de 30% », l’objectif étant d’arriver à 13 milliards de dollars cette année, pour booster le développement, avait indiqué le Président Tebboune, lors de sa récente visite en Russie.
Pour atteindre cet objectif ambitieux, l’Algérie mise sur plusieurs secteurs prometteurs, comme les industries chimique et agroalimentaire, les matériaux de construction et l’agriculture.
A noter qu’au cours des onze premiers mois de 2022, les exportations hors hydrocarbures ont dépassé 10 % du total des exportations, ce qui représente un précédent historique pour l’Algérie, qui a réussi à exporter ses produits vers toutes les régions du monde.
De plus, très demandées sur les marchés mondiaux, les dattes algériennes ont été exportées à hauteur de près de 80 millions USD en 2021.
L’Algérie peut atteindre 13 milliards USD d’exportations hors hydrocarbures (experts)
Grâce à ses capacités productives en termes de qualité et de prix concurrentiels, à la volonté politique et aux facilités mises en place pour encourager la production nationale et accroître les exportations, l’Algérie est en mesure d’atteindre l’objectif escompté dans le domaine des exportations hors hydrocarbures, ont indiqué des experts à l’APS, rappelant que ce domaine revêt une dimension stratégique dans le programme du président de la République visant à développer la gouvernance et à réaliser une croissance tangible de l’économie nationale.
Selon l’expert Ishak Kharchi, « grâce à la volonté politique, l’Algérie peut atteindre l’objectif de 13 milliards USD d’exportations hors hydrocarbures ». « Même si nous réalisons 10 ou 7 milliards USD, ça reste des chiffres considérables et satisfaisants », a-t-il estimé.
Cela dit, pour atteindre cet objectif, certaines conditions doivent être réunies, notamment l’augmentation du taux croissance à plus de 4,5%, l’augmentation de la productivité, le renforcement des services de transport et de logistique selon une approche économique et la promotion du produit national à travers des expositions, a expliqué l’expert.
Il s’agit également, a-t-il ajouté, de négocier pour trouver des marchés en activant le rôle de la diplomatie économique, et d’ouvrir des banques algériennes à l’étranger, en privilégiant les dimensions africaine et méditerranéenne.
Selon lui, l’agriculture est l’un des secteurs les plus importants sur lesquels l’Algérie peut miser pour atteindre cet objectif, et ce, en focalisant sur les produits enregistrant un excédent, les engrais et les produits sidérurgiques, mais aussi les dattes, filière très importante pour booster les exportations.
De son côté, l’économiste Kamel Kheffache a estimé que l’objectif des 13 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures pour l’année en cours « sera atteint grâce aux mesures prises par les hautes autorités, qui a tenu à mettre en place des mesures pour améliorer le climat des affaires au profit des entreprises, notamment les PME, afin de les encourager à exporter vers l’Afrique, l’Europe et l’Asie« .
« Selon les indicateurs et grâce à la qualité du produit national et à ses prix compétitifs, on s’attend à un bond des exportations au cours des troisième et quatrième trimestres de l’année en cours », a-t-il dit, invitant les entreprises à établir un diagnostic précis des marchés extérieurs afin de décrocher des parts de marché face à une concurrence internationale féroce.
Dans une précédente déclaration à l’APS, l’expert en géopolitique et membre du Conseil consultatif d’experts du Forum économique mondial (FEM), Arslan Chikhaoui, a affirmé qu’il « a été largement admis au Forum que les efforts consentis par l’Algérie à diversifier son économie et à adapter sa gouvernance économique au nouveau contexte lui donne les atouts pour un positionnement stratégique ».