Mena News, Global Views

Des industriels Russes et Algériens intéressés par un partenariat dans l’industrie automobile

Longtemps connue par son orpheline usine soviétique d’allumettes, la ville de Kalouga, -200 km au sud de Moscou- a pu se transformer en un véritable Hub industriel. Sa devise, « travailler avec ceux qui veulent travailler ». C’est d’ailleurs, grâce à cela qu’en 10 ans, le PIB a été multiplié par quatre, plus de 90 usines créées avec en total 19 milliards de dollars d’investissement. La ville où se sont installés des constructeurs auto de renommée mondiale, tel Peugeot PSA, est désormais citée en modèle pour son climat d’affaires et sa diversification économique. Une dynamique qui n’a pas laissé indifférents l’inspiration membres du Conseil du renouveau économique algérien (CREA)

MF

Par | Ahmed Zakaria


Une rencontre prometteuse a réuni des hommes d’affaires algériens, membres du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), et leurs homologues russes de la région de Kalouga, mardi à Alger, durant laquelle il a été étudié les possibilités de partenariat et d’investissement, notamment dans le domaine de l’automobile.

Cette rencontre d’affaires a été organisée en marge de la 16 édition du Salon international de l’après-vente automobile et des services pour la mobilité « Equip Auto Algeria » qui se tient depuis lundi au Palais des expositions.

Participant pour la première fois à ce salon, six entreprises russes venant de la région de Kalouga ont échangé au cours de cette rencontre des possibilités de nouer des relations commerciales et d’investissement dans le domaine de l’industrie automobile en Algérie, a indiqué à l’APS, Merouane Belkacem, président du Syndicat des entreprises du plastique et des emballages, affilié au CREA.

« Nous avons évoqué avec les hommes d’affaires russes les opportunités de travailler ensemble, en particulier dans le domaine de l’électronique, la plasturgie et le secteur mécanique. Nous avons discuté sur les questions juridiques et réglementaires concernant les investissements en Algérie », a fait savoir M. Belkacem, assurant que les entreprises russes sont intéressées par le marché algérien et souhaitent concrétiser des projets de partenariat de distribution, de montage et de production directe.

Parmi les entreprises russes ayant manifesté un intérêt particulier pour le marché algérien, figure « Avtoelektronika« , qui produit des composants électroniques automobiles et des systèmes des directions assistées électriques au profit des grands groupes russes et étrangers.

D’autres compagnies à l’instar de KMK Zavod, Siver, AE Detal, OKB Mel, et Energomashsbyt ont proposé d’autres types de pièces de rechanges, des outillages et des systèmes électriques destinés aux motocycles.

Ces entreprises sont installées dans la région de Kalouga, qui abrite des usines de construction automobile de marques russes, européennes et asiatiques.

La participation de ces entreprises russes au 16eme salon d’Equip Auto d’Alger a été prise en charge par l’Etat russe qui encourage, selon un responsable du stand, « à investir en Algérie et dans le continent africain », sachant que le vice-gouverneur de cette ville avait accompagné la délégation d’affaires qui séjourne actuellement en Algérie.

Pourquoi le CREA s’intrésse-t-il au climat d’affaire de Kalouga?

Connue pendant le siècle dernier pour une orpheline usine soviétique d’allumettes la ville de Kalouga, -200 kilomètres au sud de Moscou– a pu se transformer en un véritable hub industriel et un site modèle pour son climat industriel. Sa devise, « travailler et faire du Business avec ceux qui veulent travailler ». C’est d’ailleurs, grâce à cela que le PIB multiplié par quatre en dix ans et plus de 90 usines créées avec en total, 19 milliards de dollars.  La ville où se sont installés plusieurs constructeurs automobiles de renommée mondiale, est désormais citée en modèle pour son climat d’affaires et sa diversification économique. En dix ans 19 ans milliards d’euros. Une dynamique qui n’a pas laissé indifférents le groupement d’industriels algériens du CREA.

Kalouga a notamment favorisé la création d’un cluster automobile avec, autour des usines de Mitsubishi Motors, Peugeot PSA, Volkswagen et Volvo, un tissu de sous-traitants. Près de 40 % du contenu de Jumpy est ainsi localisé.

Le secteur de l’automobile pour les algériens constitue un véritable défi pour rattrapé le retard aussi bien pour la construction que de la sous-traitance qu’est un savoi faire en soi. L’expérience russe dans le domaine pourrait selon des membres du Conseil du Renouveau Economique Algérien d’autant plus que le secteur a encore de beau jours devant lui suite à la reprise économique post Covid 19.

En effet, L’industrie automobile est suffisamment importante pour peser sur la croissance de l’Algérie. sur le plan mondial les chiffres en sont meilleur témoin : le secteur représente 6 % de la production mondiale (8 % des exportations) et 5,8 % de la population active totale de l’UE (près de 5 % aux États-Unis).

Des manifestions telles que le salon Equipe Auto, sont plus à encourager puisqu’elles constituent un outil idéal d’ouverture vers d’autres expériences réussies. D’autant plus que la conjoncture actuelle ne laisse pas beaucoup de choix à beaucoup de constructeurs à chercher des environnements géographiques et économique plus attrayants pour relocaliser leurs activités, au regard au fait qu’elle est lourdement impactée par la hausse des prix des matières première les coût du transport qui pèsent sur leurcapacité à maintenir ou à accroître leurs parts de marché.

- Publicité -spot_img
- Publicité -spot_img

Dernières nouvelles

Mohamed Laagab : « l’Algérie construit des médias forts pour faire face à la « guerre cognitive »

CONSTANTINE - Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab a insisté, lundi soir, depuis Constantine sur l’importance d'avoir "des...

incontournable

Plus d'articles comme celui-ci