Durant cette présidence, l’Algérie œuvrera avec ses pairs au sein du Conseil à faire face aux défis sécuritaires actuels du continent et à faire avancer l’agenda paix et sécurité de l’UA.
La présidence de l’Algérie sera marquée par des réunions importantes portant sur les situations en Libye et au Mali ainsi que d’autres sessions thématiques en lien avec le contexte sanitaire actuel.
L’agenda proposé dans ce cadre témoigne de la forte volonté de l’Algérie de conduire le Conseil afin de répondre à des défis multiples et d’affirmer sa place en tant qu’organe central sur le plan continental.
Aussi, le CPS tiendra au mois de mai prochain sa 1000e session, ce qui constitue une symbolique de grande importance intervenant sous la conduite d’un pays fondateur de l’organisation panafricaine, mais aussi du CPS, l’organe suprême dans la gestion de questions de paix et de sécurité en Afrique.
Elue au CPS en février 2019 par une majorité écrasante pour un mandat de trois ans, l’Algérie s’apprête à assurer son tour de présidence pour la troisième fois de son mandat, témoignant ainsi d’une présence solide depuis la création du CPS en 2004, dont l’Algérie a été parmi les premiers artisans.
Jouissant d’un respect irréprochable pour ses contributions à la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique, l’Algérie est investie d’une grande confiance par ses pairs, membres du CPS, pour répondre aux attentes de l’heure et préserver l’esprit Panafricain de cet organe loin de toute manœuvre sournoise.
Le dernier sommet consacré au conflit armé entre le Maroc et la république Sahraoui, après que le Makhzen ait bravé unilatéralement l’accord de cessez-le feu vieux de trente ans, en est d’ailleurs un parfait exemple. Le Makhzen avait alors usé de tous les moyens pour bloquer l’organisation panafricaine d’atteindre le quorum nécessaire pour convoquer cette réunion. Après avoir échoué à faire capoter le sommet, le Mekhzen a encore continué désespérément, ces manœuvres pour écarter les institutions de l’UA des efforts internationales visant l’application des décisions de l’Onu sur la question Sahraoui, à savoir, l’autodétermination au Sahara occidentale et le strict respect du principe d’intangibilité des frontières héritées à l’indépendance. .