Algérie

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, élu lors de la présidentielle anticipée du 7 septembre dernier, a prêté serment ce mardi, lors d’une...

Ce rendez-vous électoral est d’une importance capitale pour la plus grande nation d’Afrique, en quête de rétablir sa stabilité politique et économique, tout en tentant de retrouver son statut de pays pivot dans la région. D'ailleurs, c'est l'engagement que partagent vigoureusement les trois candidats, malgré leurs parcours politiques distincts et leurs visions divergentes, ainsi que leurs approches variées pour le réaliser.

Selon les chiffres fournis par l'ANIE, le corps électoral de la communauté nationale à l'étranger compte au total 865.490 électeurs, dont 45% de femmes...

Ces élections interviennent à un moment où l'Algérie connaît une transformation économique significative et un dynamisme diplomatique particulièrement réussie. En seulement deux ans, l'Algérie est devenue la troisième économie africaine et se positionne déjà comme un leader potentiel pour les années à venir, ayant réussi à développer des projets économiques industriels, agricoles et miniers qui lui permettront d'augmenter ses exportations hors hydrocarbures, surtout après avoir intégré le neuvième membre de la Banque des BRICS.

"Fondée en 2015 par le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), la Nouvelle Banque de Développement (NDB) se positionne comme une institution financière multilatérale alternative au FMI et à la Banque mondiale. Actuellement en train de développer un nouveau système de messagerie bancaire visant à dédollariser une part significative des échanges entre les pays membres, en remplaçant le système SWIFT devenu une véritable arme de guerre économique, la NDB a pour objectif principal de mobiliser des ressources pour financer des projets d'infrastructure et de développement durable dans les marchés émergents et les pays en développement, favorisant ainsi la croissance économique et la réduction des inégalités."

L'Algérie, troisième partenaire économique de la Slovénie en Afrique, s'affirme comme un acteur incontournable, renforçant ainsi sa présence en Europe. Grâce à la mise en œuvre de l'accord de coopération économique signé l'année dernière, Alger est sur le point de devenir le premier partenaire africain de Ljubljana. Tous les ingrédients sont réunis pour une collaboration fructueuse, d'autant plus que les deux capitales, membres non permanents du Conseil de sécurité, partagent des positions identiques sur les questions internationales. En plus de l'énergie, les deux pays ambitionnent de développer leur coopération dans des secteurs innovants tels que l'intelligence artificielle, la numérisation, l'agriculture, ainsi que dans les industries du bois, du papier et pharmaceutiques.

Les médias internationaux, en véritables observateurs des dynamiques politiques, ont scruté avec attention la première semaine de la campagne présidentielle algérienne, mettant en lumière les enjeux cruciaux façonnant l'avenir de ce pays, "qui, depuis la pandémie de Covid et la guerre en Ukraine, renforce son rôle croissant sur la scène internationale, en quête de retrouver son statut incontournable, où chaque changement résonnera dans toute la région". Selon beaucoup de médias cette phase initiale s'est distinguée par un discours engagé, centré sur les, question économique et sociales où chaque candidat, conscient des attentes populaires, a articulé une vision claire et prometteuse. Les débats s'annoncent stratégiques, illustrant une société majoritairement jeune, à 75 %, de plus en plus exigeante et consciente des défis nationaux et internationaux, dont les tumultes passés restent gravés dans leur mémoire.

Aujourd'hui, en plus de l'objectif ambitieux d'étendre la couverture forestière à 4,7 millions d'hectares, avec la plantation de 400 000 hectares d'arbres d'ici 2027, ce projet incarne un modèle de développement durable. Il illustre parfaitement la synergie entre la protection de l'environnement et l'amélioration des conditions de vie des populations locales, témoignant ainsi de l'engagement de l'Algérie envers un avenir plus vert et plus prospère.

À peine la campagne électorale pour la présidentielle a-t-elle atteint sa première semaine que les trompettes de la propagande rémunérée se sont mises à résonner, s'invitant dans le débat public comme à leur habitude. Dès que la question palestinienne a émergé sur le devant de la scène électorale, des médias occidentaux et arabes, souvent en faveur de la normalisation, la folie du Bashing anti-Algérie a pris une ampleur démesurée et le fioul algérien destiné à lever le blocus énergétique inavoué sur le Liban, n'a fait qu'attiser davantage les flammes...

Le Chef d'Etat-major de l'Armée Algérienne (ANP), le Général d'Armée Saïd Chanegriha a appelé, lundi, les membres de l'ANP, digne héritière de l'Armée de libération nationale (ALN), à assumer leurs responsabilités dans la préservation du legs des chouhada (martyres) et des moudjahidine, notamment dans le cadre de la situation sécuritaire régionale et internationale prévalant dans le monde et "les répercussions désastreuses et menaces potentielles qu'elle pourrait entrainer pour la sécurité de notre pays".