L’Arabie Saoudite a reconnu que deux stations de pompage sur l’oléoduc est-ouest du royaume ont été frappées par les drones de l’armée yéménite et du mouvement Ansarallah.
Le porte-parole pour la sécurité de l’État saoudien a déclaré qu’il y avait un « ciblage limité » des stations de pompage de pétrole, appartenant à Aramco dans les provinces de Dawadmi et Afif à Riyad. Les missiles Thaad que Riyad a récemment reçus de l’allié US, tout comme ses missiles Patriot améliorés semblent avoir été incapable d’intercepter les drones yémenites.
Le ministre saoudien de l’Énergie, Khalid Al-Falih, a quant à lui déclaré que « deux stations de pompage de pétrole appartenant à la compagnie ARAMCO dans les gouvernorats d’al-Duwadimi et d’Afif ont été partiellement visées ».
Le Royaume a déploré cette « attaque lâche et ce récent acte terroriste et de sabotage commis dans le golfe Persique contre des installations vitales non seulement pour le Royaume »,
Mais il « vise la sécurité des ressources énergétiques mondiales et de l’économie mondiale »
Plus tôt mardi, le groupe yéménite Ansar Allah avait annoncé le lancement de frappes aériennes sur des installations vitales saoudiennes.
« L’aviation militaire de l’armée et les comités populaires ont mené une opération militaire majeure contre des cibles saoudiennes », a déclaré la chaîne Al-Masirah, dirigée par le groupe houthi du Yémen,.
La source a souligné que « cette grande opération militaire vient en réponse à l’agression continue et au siège de notre peuple », ajoutant que « Ansar Allah est prêt à mener plus de frappes qualitatives et cruelles en cas d’agression continue et de siège injuste ».
L’Arabie saoudite dirige une alliance militaire arabe au Yémen depuis le 26 mars 2015 dans le but de mener des opérations de soutien aux forces armées fidèles au président Abed Rabbo Mansour Hadi afin de restaurer les zones saisies par Ansar Allah en janvier de la même année.
En raison du conflit, le Yémen connaît la plus grave crise humanitaire au monde, avec des milliers de morts et de blessés selon les Nations Unies, et 22 millions de personnes, soit environ 75% de la population, ont besoin d’assistance et de protection humanitaires, dont 8,4 millions de personnes menacés de famine
Sources: agences