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Marches des étudiants dans plusieurs villes

Des milliers d’étudiants ont battu le pavé pour la deuxième semaine du mois du mois de Ramadan, à Alger et d’autres villes du pays pour exiger le départ du régime et de ses symboles.

Par M.T At Said

A Alger, les étudiants ont défilé dans les rues du boulevard Didouche Mourad, à la place Maurice Audin et au niveau de la Grande Poste réclamant le changement selon les cris de « le peuple le veut » Les manifestants ont notamment lancé des slogans appelant au départ des « B restants », en l’occurrence le chef de l’Etat Ben Salah et le Premier ministre Noureddine Bedoui et la satisfaction des revendications du mouvement populaire, à travers une instance dirigée par des personnalités non impliquées dans la corruption et le régime de Bouteflika.

Pour les étudiants il est « inconcevable que les élections présidentielles se déroulent le 4 juillet avec les mêmes visages. Les symboles de l’ancien régime et les mêmes mécanismes et outils qui ont été imposés par les gangs mafieux et qui pour la plupart sont jugés par les tribunaux aujourd’hui ».

Par ailleurs, les  étudiants se sont également réunis devant le tribunal de Sidi Mohamed, au centre de la capitale pour réclamer du pouvoir actuel la concrétisation de la revendication du mouvement d’une « justice indépendante et équitable, l’ouverture des dossiers de corruption et la poursuites des auteurs des faits de corruption».

A l’instar de la capitale, dans plusieurs villes universitaires algériennes, telles que Batna, Skikda, Tizi Ouzou, Béjaia, Sétif et Oran, des étudiants ont pris part à des manifestations de solidarité avec le mouvement populaire, la revendication d’un « Etat de droit » et  le départ des figures de la corruption. Les slogans « djeich chaaba khawa khawa »  (Armée-peuple, frères) et « Silmiya silmiya » (pacifique, pacifique) continuent à être entonnés par les manifestants et les étudiants malgré la campagne de dénigrement visant l’Armée par des cercles craignant particulièrement pour leurs intérêts avec l’arrivée d’un pouvoir réellement national.

 

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