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Anniverssaire de la « révolution » tunisienne: une leçon et des lectures

Par Ahmed Halfaoui

 

Il faut dire que Ben Ali et Leïla Trabelsi n’ont pas emporté avec eux la misère. Ils l’ont laissée à ceux qui vivaient dedans et ceux-ci voulaient et veulent toujours qu’elle soit partie avec le couple infernal. Restent certains interrogateurs, ceux qui se suffisent de la « démocratie » et qui se revendiquent de Mohamed Bouazizi le « commerçant ». Cette revendication a son importance. Pour eux, les choses sont claires depuis le début,

«La révolution du jasmin semblait avoir eu pour point de départ une lutte pour la liberté de commercer, de créer son entreprise, et de prospérer en paix…dans l’État de droit. Se pourrait-il que cet objectif soit aujourd’hui détourné ?» (Habib Saya…analyste pour El Mouwaten).

Selon les conclusions de cet analyste, le détournement de la « révolution » aurait été programmé par les « ennemis du capitalisme », s’appuyant sur la puissante centrale syndicale UGTT », qui « ont endossé le rôle d’artificiers en remettant au goût du jour la lutte des classes afin de donner a posteriori à cette révolution de la liberté et de la dignité une coloration marxiste. »
Alors que « Bouazizi était un entrepreneur.

Son immolation est un symbole de la bataille du  » laissez faire, laissez passer « . Comme les martyrs ne reviennent jamais, nous ne sauront donc pas ce qu’aurait bien choisi Bouazizi.

Mais, il y a une solution qui consiste à recourir à d’autres interrogations. Qui se sont révoltés les premiers après son suicide?

Et à quel moment les entrepreneurs, et les autres, ont rejoint la révolte ? Combien de martyrs ont-ils dans leurs rangs et combien de martyrs dans le camp des premiers révoltés ? Les réponses sont toutes trouvées et les comptes vite faits.

La victoire des caciques de Ben Ali/Bourguiba et des Frères a résolu les questionnements. La libre entreprise semble avoir gagné..

Ahmed Halfaoui

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