Rédaction Magrebfacts
L’affaire a démarré sur une simple plainte déposée quelques jours auparavant, par un jeune de la ville d’Annaba, auprès du nouveau procureur de la République. Le mur de la peur est franchi. Est-ce un nouveau départ par lequel les algériens renouent avec leurs institutions et à leur tête celle de la justice?
Le chef de la brigade de recherche et d’investigation (BRI) de la wilaya d’Annaba, s’est fait embarqué en début de soirée par les éléments de la criminelle. Le mis en cause a été interpellé en flagrant délit pour fait de corruption. L’homme de 46 ans avait été mis dans le collimateur des enquêteurs depuis quelques semaines. Selon des sources les éléments de la criminelle après des recherches et des enquêtes approfondies ont préféré patienter jusqu’au jour J, pour que le flagrant délit de corruption puisse être constaté.
En effet, «le commissaire, mis en cause, a été interpellé à sa sortie d’un magasin de parfums de luxe, sur le Cours de la révolution, par un groupe d’agents en uniforme et en civil, appartenant à la brigade criminelle», a rapporté le journal El Watan ajoutant que l’individu a tenté en vaine une opposition avant de se laisser embarquer par ses collègues.
Les premiers éléments obtenus de l’enquête indiquent que l’objet de la corruption serait «une somme de 50.000 DA, un costume luxueux et une boite de confiserie (Chamia) ».