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Alger informe Paris de sa volonté de reconsidérer « la coopération bilatérale » dans le secteur de l’éducation

Le ministère de l’Education a annoncé que le ministre Abdelhakim Belabed avait informé l’Ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, de la nécessité de revoir la coopération existante du secteur entre les deux pays.

Selon le ministre de l’Education, Abdelhakim Belabed, l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, lui a demandé de discuter de la coopération entre les deux pays dans le secteur de l’éducation.

Le ministère de l’éducation nationale a souligné que les deux parties avaient discuté des aspects de la coopération bilatérale dans le domaine de l’éducation. C’était une occasion pour le ministre de faire part M. Driencourt, de la volonté d’Alger à « reconsidérer les rapports les axes et les modalités de la coopération bilatérale ».

La rencontre, selon le département de Bleabed a eu lieu ce jeudi à la demande de l’ambassadeur français à Alger, pour discuter des aspects de la coopération bilatérale entre les deux pays dans le secteur de l’Education.

L’ambassade de France en Algérie a pour sa part,  confirmé dans une déclaration que M. Driencourt avait rencontrée Le ministre au siège du ministère et avait discuté « de divers aspects de la riche coopération entre les deux pays dans le secteur de l’éducation ».

De puis quelques mois l’Algérie ne cesse d’envoyer des signaux quant à la  question de la coopération algéro-française, dans le secteur de l’enseignement. Un dossier qui à plusieurs reprises, a suscité la controverse quant à sa nature, après la fuite des informations sur la participation d’experts français à la préparation de méthodes de réforme dirigées par l’ancien ministre Nouriya Ben Ghabrit.

L’été dernier, Tayeb Bouzid, ministre algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, avait crée un vive polémique. Il a affirmé la volonté de son ministère de consolider l’utilisation de l’anglais dans les recherches scientifiques, soulignant que «le français ne vous mène nulle part!». Le responsable avait également indiqué que «l’adoption de l’anglais dans la recherche permet une meilleure visibilité des travaux des chercheurs». Il avait aussi soutenu que cette démarche, qui appuie l’étape de la validation de la recherche, est «un passage indispensable qui transforme l’expérience accomplie au laboratoire en fait scientifique».

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