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Ahmed Ouyahia et Mohamed Loukal convoqués par la justice

L’ancien Premier ministre Ahmed Ouyahia et l’ancien Gouverneur de la Banque d’Algérie Mohamed Loukal et ministre des Finances ont été convoqué aujourd’hui par le tribunal de Sidi-M’hamed à Alger.

« Le tribunal de Sidi Mhamed à Alger a convoqué l’ex-Premier ministre Ahmed Ouyahia et Mohamed Loukal ministre des Finances et ex-gouverneur de la Banque d’Algérie dans des affaires de dilapidation des deniers publics et indus avantages », selon la télévision d’Etat algérien.

Cette convocation de personnalités, connu pour faire partie du cercle proche du régime de Bouteflika, intervient quelques jours après l’appel lancé par le haut commandement de l’Armée aux magistrats de s’attaquer à la corruption et de rouvrir certains dossiers que l’opinion estime que leur instruction n’est pas épuisé. De même qu’elle intervient dans le sillage des interdictions de quitter le territoire (ISTN) qui ont visé de nombreux homme d’affaires.

L’ex-chef du gouvernement algérien et secrétaire général contesté du Rassemblement national démocratique (RND), contesté depuis plusieurs jours par ses bases,  est considéré comme le principal homme fort du régime de Bouteflika. Il a soutenu avec un zèle sans précédent le cinquième mandat avant de se raviser suite aux protestations importantes dans la rue contre la reconduction du président déchu.

De même qu’on estime qu’Ahmed Ouyahia est le représentant de ce qu’on a coutume de nommer « l’Etat profond ». Il est au sommet de l’Etat et des institutions et notamment la chefferie du gouvernement, postes ministériels et conseiller à la présidence depuis 1994. L’Algérie a vu durant son premier mandat comme Premier ministre l’application des recommandations du FMI et de la Banque mondiale avec des suppression de milliers d’emplois, la dissolution et la vente de la quasi-totalité de production national, e n particulier les entreprises locales d’Etat.

L’homme des sales besognes comme lui-même aime se désigner ne recule devant rien pour faire triompher ses convictions et surtout la raison d’Etat. Celle-ci le perdra-t-elle et ferait-elle de lui le bouc-émissaire de tout un système « atteint de folie » pour reprendre l’expression de nombreux observateurs de la scène algérienne.

Nous y reviendrons avec de plus amples détails.

Mourad Bentahar

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