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Les deux parties en conflit au Soudan ont accepté un cessez-le-feu de trois jours, pour mettre fin à l’escalade de la violence dans ce pays d’Afrique de l’Est, a annoncé, lundi, le Secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken.
Blinken a déclaré que d’ « intenses négociations » ont conduit à l’accord entre l’armée soudanaise commandée par le général Abdel Fattah Al-Burhan, et le général Mohamed Hamdan Dagalo, plus connu sous le nom de Hemedti, qui est à la tête des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).
« Pendant cette période, les États-Unis exhortent les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide à respecter intégralement et rapidement le cessez-le-feu », a déclaré Blinken, dans un communiqué.
Et d’ajouter : « Afin de favoriser une cessation durable des combats, les États-Unis coordonneront leurs efforts avec les partenaires régionaux et internationaux, ainsi qu’avec les représentants de la société civile soudanaise, pour aider à la création d’un comité chargé de superviser la négociation, la conclusion et la mise en œuvre d’une cessation permanente des hostilités et de dispositions humanitaires au Soudan ».
Les États-Unis ont fermé leur ambassade à Khartoum et évacué leur personnel du pays au cours du week-end, alors que les combats font encore rage au Soudan.
Washington étudie actuellement les possibilités de reprise de ses activités diplomatiques dans le pays, avec éventuellement une nouvelle représentation basée dans la ville de Port-Soudan, sur la mer Rouge, a déclaré le département d’État, plus tôt ce lundi.
Au moins 427 personnes ont été tuées et plus de 3 700 autres blessées depuis le 15 avril, date à laquelle le conflit a éclaté dans la capitale Khartoum et dans d’autres villes du pays, entre l’armée régulière soudanaise et les Forces de soutien rapide, que l’armée qualifie depuis de « groupe rebelle ».