Les criminels israéliens et marocains recherchés par Israël et qui se trouvent sur le territoire marocains, ont révélé des médias israéliens, soulignant que ce deal entre les deux pays intervient malgré l’absence d’accord formel d’extradition entre Rabat et Tel -Aviv. Ce qui signifie au bonheur du Shin Beth, que ces extraditions se feront à sens unique.
Par | M. Nesrine
La chaîne israélienne « 13 » a précisé que malgré l’absence d’accord officiel d’extradition entre les deux pays, la police israélienne a réussi toutefois à arraché la collaboration du Makhzen, sans pour autant s’engager à s’engager par la signature d’un accord formel relatif aux extraditions obéissant aux règles internationales qui le définissent.
L’annonce de ce deal à travers le reportage de la « 13 » a révélé que le Maroc est devenu le pays de refuge des plus grands noms du crimes organisé israéliens, notamment ceux liés aux crimes de trafic d’êtres humains, de blanchiment d’argent, de drogue, de la prostitution, de l’immobilier et de l’agriculture.
Grâce à l’aide de certain membres de la « Fédération mondiale du judaïsme marocain« , beaucoup de ses criminels, généralement bannis ou recherchés par la police israélienne, ont pu rejoindre et tissé des liens avec des hauts responsables et notables marocains, en s’associant dans des affaires dans différents secteurs d’activités. Ce qui leur permis de sévir et d’étendre leurs réseaux, sans entraves.
« Les prochains jours, on s’attend à voir des rebondissements dramatiques dans tout ce qui touche à cette coopération entre le Maroc et Israël, et à voir débarquer en Israël des criminels et des personnes recherchées pour enquête », a souligné le journaliste. insinuant que des des scandales sur des affaires auxquelles des notables marocains seraient liés risque d’être mis à la lumière du jour.
Dans le passé, a déclaré un haut responsable de la police israélienne, des personnalités du crime cherchaient refuge en Afrique du Sud avant la chute de l’apartheid, au Mexique ou en Turquie, ajoutant que « depuis quelques années, le Maroc a ouvert ses portes pour devenir la destination privilégiée des criminels. il a ajouté que « sachant qu’il serait difficile pour les forces de l’ordre israéliennes de mettre la main sur eux puisqu’il n’y a pas de traité d’extradition avec le Maroc ». Les criminels qui s’y sont installés continuent de maintenir leurs intérêts avec des personnalité influentes dans la société marocaine.
Témoignant sur les colonnes du le Haaretz, un Israélien ayant des intérêts commerciaux dans ce pays a déclaré que « Ce ne sont pas seulement les criminels d’Israël qui sont attirés par le Maroc. Des personnalités du crime organisé d’autres pays s’y sont également installées, apportant avec elles des fléaux tels que le commerce de la drogue et des marchandises contrefaites et le trafic de voitures volées. Interpol affirme que les cartels de la drogue sud-américains utilisent même le Maroc comme point de transit vers l’Europe pour la cocaïne. Et les Israéliens se sont également impliqués dans le commerce de produits contrefaits au Maroc », a-t-il ajouté