« Le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, procédera dimanche, à l’ouverture des travaux de la 34ème réunion du groupe de travail technique (TWGM) de l’Accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA), accord dont l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) est dépositaire », a précisé la même source.
Ce « grand événement régional réunira, sous la présidence de l’Algérie, trente-deux (32) hauts représentants des Etats parties de l’Accord, les présidents des comités de l’AFRA ainsi que le Directeur général adjoint de l’AIEA – Chef du Département de la coopération technique, M. Hua Liu et des fonctionnaires de l’AIEA, pour examiner la mise en œuvre des activités en cours de l’AFRA, étudier les propositions de nouveaux projets et formuler des recommandations à ce sujet en vue de leur inclusion dans le programme suivant de l’AFRA », a ajouté le communiqué.
Il y a lieu de souligner que l’Algérie est appelée à assurer la présidence de l’AFRA, pour une année, à compter du mois de septembre 2023, a fait savoir le ministère.
« En tant que pays co-fondateur de l’Accord régional AFRA, et depuis l’entrée en vigueur de cet Accord en avril 1990, l’Algérie a toujours appuyé les efforts déployés en vue de consolider et de pérenniser la coopération entre les Etats parties africains, et réaffirme constamment son engagement aux activités régionales menées dans ce cadre, ainsi que son attachement à la réalisation de l’objectif principal de hâter et d’accroître la contribution de l’énergie atomique à la paix, la santé et la prospérité dans le continent en entier », a-t-on souligne de même source.
Depuis des quelques année, l’Algérie espère construire d’ici la fin de cette décennie, un réacteur à eau pressurisé de type VVER. Ce serait le premier en Afrique.
Le développement du secteur nucléaire permettra non seulement de diversifier le bouquet énergétique, afin de limiter le recours aux hydrocarbures pour produire de l’électricité, mais il permettra également de développer des recherches dans plusieurs domaines notamment la médecine nucléaire.
L’AFRA est un accord intergouvernemental conclu par les États Membres africains pour renforcer et élargir la contribution de la science et de la technologie nucléaires au développement socioéconomique sur le continent africain.
Entré en vigueur le 4 avril 1990, l’AFRA fournit un cadre aux États Membres africains pour intensifier leur collaboration grâce à des programmes et des projets portant sur les besoins communs précis de ses membres. Ses activités couvrent une large gamme d’applications pacifiques des techniques nucléaires qui contribuent à la réalisation des objectifs nationaux et régionaux de développement.