Par: Nesma Adil
L’ancienne ministre de la Culture de 2002 à 2014, kalida toumi vient d’être mise en examen pour « dilapidation des deniers publics » et placée en détention provisoire à la prison d’El Harrach ,. .
Le mise de Khalida Toumi sous le régime du mandat de dépôt a suivi son audition par un magistrat instructeur près la Cour suprême. la justice lui reproche des faits présumés de dilapidation des deniers publics.
L’incarcération de Khalida Toumi intervient dans un moment cruciale chargé de vives tensions entre des magistrats et le ministre de la Justice Zeghmati, mais aussi avec la nouvelle proposition de loi relative à la préservation du deniers publics.
A ce propos le ministre de la justice a expliqué que ce nouvelle dispositif élargira les attributions de la Police judiciaire des services militaires. autrement dit les nouvelles dispositions de la loi permettent désormais de classer certains crimes économique dans les catégories relatives délits d’atteinte à la sécurité de l’Etat et à l’intelligence économique , lorsqu’il s’agit des secteurs stratégiques de l’économie nationale.
Khalida Toumi rejoint ainsi deux anciens Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia, ainsi que plusieurs ministres de l’ancien président Bouteflika qui font l’objet de poursuites judiciaires dans des affaires de malversations, de corruption et d’abus de fonctions supposées.
Âgée de 61 ans, Khalida Toumi était une militante des droits de l’Homme et de la démocratie durant les années 1980 et 1990 avant de rejoindre le RCD (Rassemblement pour la culture et la démocratie), parti au sein duquel elle était député puis vice-présidente.
Elle a été nommée ministre de la Culture en juin 2002, poste qu’elle assuré jusqu’à son au 5 mai 2014, au lendemain de la réélection du chef de l’État Abdelaziz Bouteflika, dont elle était très proche, à un 4e mandat.
