Par: Said OURABAH
Les condamnations internationales se poursuivent
Donald Trump poursuit ses manœuvres de déstabilisation de la paix dans le monde entreprises depuis son accession au bureau ovale. A la suite de son tweet de jeudi dernier où il écrit : « Après 52 ans, il est temps que les Etats-Unis reconnaissent pleinement la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan, qui revêtent une importance stratégique et une sécurité cruciale pour l’État d’Israël et la stabilité de la région« , le locataire de la Maison-Blanche est passé à l’acte ce lundi, à l’occasion de la visite de Benjamin Netanyahu aux Etats-Unis, en signant le décret de reconnaissance de la prétendue souveraineté de l’entité sioniste sur le Golan.
Faut-il rappeler que le plateau du Golan est un territoire appartenant à la Syrie, occupé par l’entité sioniste depuis la guerre des six jours de 1967. Une occupation qui a fait l’objet de la résolution 242 du conseil de sécurité des nations unies qui stipule le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ».
La diplomatie Russe par la voix de Maria Zakharova n’a pas manqué de souligner que cette reconnaissance conduirait à de nouveaux cycles de tensions au Proche-Orient.
La Syrie, de son côté, condamne et considère que cette décision fait des Etats Unis le principal ennemi des arabes.
Pour sa part le porte parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, il a rappelé que la position onusienne reste inchangée et elle est reflétée dans les résolutions du conseil de sécurité.
Dernière condamnation en date, celle de l’Arabie Saoudite qui désapprouve et rejette catégoriquement la décision de l’administration des États-Unis de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le Golan, dans une déclaration sur Twitter du ministère saoudien des Affaires étrangères.