Face à l’expansion persistante de la menace terroriste sur le continent africain, cet événement a mis en lumière deux rapports cruciaux intitulés: « Contre-terrorisme et gestion des frontières en Afrique: défis fondamentaux et transversaux » et « Contre-terrorisme et gestion des frontières en Afrique: lacunes techniques et capacitaires ».
Ces deux documents, issus d’évaluations menées par la DECT entre 2018 et 2023 dans 15 pays africains, ont synthétisé les recommandations les plus pertinentes du Comité contre le terrorisme en matière de gestion des frontières.
Ouvrant la séance, l’ambassadeur Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU et Président du Comité contre le terrorisme du Conseil de sécurité, a souligné l’urgence d’une action collective face à la menace terroriste, qu’il a qualifiée de « principal danger pour la paix et la sécurité en Afrique ».
Il a insisté sur la nécessité d’une approche globale, abordant à la fois les manifestations du terrorisme et ses causes profondes. le représentant Algérien a plaidé pour un renforcement significatif des capacités de gestion des frontières, et appelé à un investissement accru dans les infrastructures, la technologie et les ressources humaines.
L’événement a réuni des experts de haut niveau, dont Mme Natalia Gherman, secrétaire générale adjointe et Directrice exécutive de la DECT.
Des intervenants de marque ont pu explorer en profondeur les enjeux soulevés par ces rapports. Ainsi, les interventions ont été suivies d’une séance de questions-réponses interactive avec l’audience.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large visant à renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre le terrorisme.
Etant l’un des rares pays à avoir vaincu le terrorisme, la contribution algérienne a été particulièrement suivie par les participants. En sa qualité de coordinateur de l’Union africaine (UA) pour la lutte antiterroriste. l’Algérie a réaffirmé son engagement dans plusieurs projets continentaux, notamment l’élaboration d’un nouveau plan d’action de l’UA et l’opérationnalisation du Fonds africain de lutte contre le terrorisme.
L’événement a connu une large participation en présentiel et en ligne, reflétant l’importance accordée à cette problématique par la communauté internationale.