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Mali: le Canada s’engage à faire avancer l’Accord de paix d’Alger

MaghrebFacts

Dans une contribution publiée jeudi dans la presse nationale, l’ambassadeur du Canada réaffirmé l’engagement de son pays à appuyer le processus d’Alger relatif à e l’accord de paix au Mali. Tout en soulignant la détermination d’Ottawa à renforcer sa coopération bilatérale avec Alger notamment dans le domaine sécuritaire.

« le rôle-clé de l’Algérie comme président du Comité de Suivi de l’Accord (CSA) », en rappelant que son pays a facilité des aspects importants de la mise en œuvre de cet accord notamment à travers « le financement de 9,8 millions de dollars au Fonds d’affectation spéciale de la Minusma, parmi d’autres contributions », a reconnu, M Christopher Wilkie.

« Concernant la paix au sein de l’ONU, à Genève au début de cette année 2020, le Canada a soutenu et soutient encore les efforts de l’Algérie (qui présidait l’ouverture de la session 2020 de la Conférence du Désarmement ONU) afin de redynamiser ce forum unique de négociations dans le domaine du désarmement mondial, un travail sans merci, mais qui reste très important », a-t-il encore déclaré.

Le Mali organisait samedi, en présence d’une vingtaine de chefs d’Etat africains la signature officielle de l’accord de paix d’Alger. Bamako, le 15 mai 2015. AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE

Dans la région de l’Afrique de l’Ouest, au sein du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (CGTF), le Canada et l’Algérie ont co-présidé le Groupe de Travail au Sahel (et subséquemment le Groupe de Travail de l’Afrique de l’Ouest) pendant huit ans, a-t-il rappelle.

Le diplomate canadien s’exprimait à quelques jours du vote prévu les 17 et 18 juin en cours, au siège social de l’ONU à New York lors duquel chaque pays membre de l’AG de l’Onu sera appelé à voter pour des pays ayant soumis les candidatures au siège non permanent au Conseil de sécurité.

S’il obtient un siège non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU en 2021-2022, a dit M. Wilkie, le Canada propose d’intégrer activement et de façon novatrice les Objectifs de développement durable (ODD) aux travaux du Conseil, d’encourager une collaboration plus étroite entre le Conseil de sécurité, l’Union africaine et d’autres organisations régionales et de continuer à mettre davantage l’accent sur la prévention des conflits et la consolidation de la paix.

A propos d’un monde post-pandémie de Covid-19, M. Wilkie a fait savoir que des mesures en ce sens ont été prises le 28 mai dernier, lors du « Sommet des Nations unies sur le financement du développement à l’époque de Covid-19 et au-delà ».

Il a souligné que le Canada et l’Algérie partagent la même vision dans ce sens, rappelant que le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a plaidé récemment pour la mise en œuvre des ODD durant la pandémie de Covid-19 et pour des décisions tangibles relatives à l’assistance aux pays en développement.

Lors de sa visite à Alger, le chef de la diplomatie malienne avait insisté sur le nécessité de rattraper le temps perdu dans la mise en oeuvre de cet accord

 

M.Tiébili chef de la diplomatie malienne en compagnie de son homologue algérien S. Boukadoum, lors de sa visite à Alger.
L’Algérie et le Mali se sont engagés à « accélérer » la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, a indiqué samedi le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiébili Dramé, en visite à Alger.

 

Dans une déclaration à la presse à l’issue d’un entretien avec son homologue algérien, Sabri Boukadoum, M. Dramé a salué les efforts de l’Algérie « pour restaurer la paix et la stabilité au Mali », affirmant que « l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, signé il y a plus de 4 ans, n’a pas encore produit tous ses effets ».

« Il y a eu du retard et nous voulons ensemble rattraper le temps perdu. Nous avons, donc, réitéré notre engagement commun à ne rien ménager pour que cet accord soit mis en oeuvre avec le soutien des pays voisins et de la communauté internationale », a-t-il relevé, affirmant que sa visite à Alger visait à « relancer et accélérer le processus de paix et de stabilisation du Mali ».

Le chef de la diplomatie malienne a rappelé, dans ce sens, que « l’Accord d’Alger est un instrument capital, qui énonce le respect par tous de l’intégrité territoriale du Mali, de son unité nationale et de sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire ».

Depuis la chute de Kadafi, et la montée soudaine en puissance des hordes terroriste le Mali est confronté à des défis majeurs.  En plus de la multiplication des actes terroristes et les velléités sécessionnistes dans le nord du pays, encouragées par des puissances néocoloniales, le pays a connu une dégradation continuelle de la situation sécuritaire. Dans la région de l’Afrique de l’Ouest, au sein du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (CGTF), le Canada et l’Algérie ont co-présidé le Groupe de Travail au Sahel (et subséquemment le Groupe de Travail de l’Afrique de l’Ouest) pendant huit. Depuis le début de la guerre en Libye et le renversement du président Amadou Toumani Touré en mars 2012, le climat d’insécurité s’est installé d’une manière troublante. profitant de l’absence de l’autorité centrale ont réconforté les groupes terroristes dans leurs incessants va et vient, souvent sanglant .Tous ses  facteurs ont stimulé les tentatives de faire basculer le pays dans des conflits inter-ethniques qui risquent encore d’alimenter le brasier qui gagne la région.

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