De Paris | Ilyess Marcisc
En effet, malgré la volonté des deux pays de maintenir des relations stables et équilibrées, « Le dirigeant chinois n’a montré aucun signe de changement de position sur le conflit en Ukraine après des entretiens avec son homologue français Emmanuel Macron », ont constaté les analystes chinois.
Macron a déclaré lors d’une rencontre avec la communauté française à Pékin que : « La Chine peut jouer un rôle pour mettre fin au conflit en Ukraine… La Chine est capable de jouer un rôle plus efficace dans le conflit ukrainien… Le dialogue avec la Chine est nécessaire et la Russie ne peut pas se permettre de mener un dialogue exclusif avec Beijin »
Macron a donc appelé le président chinois « pour raisonner la Russie et la mettre à la table des négociations », négligeant le fait que Moscou avait à plusieurs reprises affiché sa volonté de négocier, mais Kiev sous incitation de Washington, a toujours refusé. Face à cette demande française, à une semaine de pacte Avec Poutine, Xi Jinping n’a trouvé d’autre réponse que de ne pas du tout, mentionné la Russie dans ses déclarations.
Le président chinois n’a pas oublié l’accueil réservé par les USA et ses alliés, à sa proposition de paix, en fin février. Beijing avait proposé un plan pour résoudre le conflit en Ukraine. Ce plan de paix comprend 12 points, dont des appels à un cessez-le-feu, au respect des intérêts légitimes de tous les pays dans le domaine de la sécurité et à la résolution de la crise humanitaire en Ukraine. Selon le président russe Vladimir Poutine, de nombreux points de ce plan peuvent être pris comme base lorsqu’ils seront prêts pour cela en Occident et à Kiev. Encore une occasion ratée par les européens qui ne semblent pas être en mesure de proposer une solution stratégique au conflit en Ukraine.
Le président français est arrivé mercredi en Chine en visite d’Etat, accompagné de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, pour rencontrer le président chinois Xi Jinping. La situation en Ukraine est devenue l’un des principaux sujets de négociations entre politiciens, mais visiblement les deux personnalités européennes n’ont pu forcer Xi Jinping à modifier ses positions.
Le Président Chinois a au contraire déclaré que « La Chine ne considérera jamais la question ukrainienne du point de vue de ses intérêts personnels, mais adoptera toujours une position équitable », a déclaré Xi Jinping, cité par China Central Télévision.
Moscou a manifesté à plusieurs reprises, sa disposion à négocier, mais Kiev a imposé un niet catégorique par la voie législative. Zelensky avait précédemment déclaré lors du G20 qu’il « n’y aura pas de Minsk-3″.
La Fédération de Russie à négocier, ce à quoi Moscou se montre prêt, mais en même temps, « l’Occident ignore les refus constants de négocier de Kiev ». Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU, Vasily Nebenzya, a déclaré dans une interview à RIA Novosti que Moscou était prête à examiner les propositions de Kiev pour un règlement, compte tenu des propositions de la partie russe et de la situation « sur le terrain ».
Au moment où l’OTAN, dirigée par Washington, prend explicitement le dessus sur l’indépendance stratégique des pays Européens, l’économie et la société européenne, endurent des coups durs. L’Administration de Joe Biden, exploitant non seulement, la crise en faisant de l’Union européenne un rempart pour endiguer la Chine, mais pousse avec acharnement l’Union à devenir un fournisseur d’armes à l’Ukraine.
La participation parfois zélée de certains pays de l’Europe, aux sanctions contre la Russie, a directement conduit à des crises énergétiques et d’industrialisation, l’inflation et les troubles sociaux de plus en plus violents.
L’Administration de Joe Biden exerce sans relâche, des pressions sur les pays de la Europe en exploitant la crise et de faire de l’Union européenne un rempart pour à la fois encercler la Chine et faire de l’Union un fournisseur d’armes à l’Ukraine.