Par Abdelkader Elmokrani
Incarcéré depuis le 13 Juin dernier la prison d’El Harrach le général major Ali Ghediri ex directeur du personnel au ministère de la défense et ex candidat a la présidentielle annulé d’Avril dernier comparait aujourd’hui devant le juge d’instruction du tribunal de Dar elbeida a Alger.
Le général a la retraite devra répondre aux accusations graves qui lui sont imputés par la justice principalement : «la contribution en temps de paix a l’affaiblissement du morale des troupes » et « la transmission d’objet et d’informations en rapport avec l’économie et la défense nationales a des agents étrangers».
L’accusé principal dans l’affaire étant Hocine Gousmia est lui aussi sous mandat dépôt depuis début Juin dernier,l’ex président du parti « la tribune de l’Algérie de demain » crée pour soutenir la candidature Ghediri, Gousmia est accusé de « faux et faux usage de faux »,d’ « usurpation d’identité » et « d’espionnage économique » entre autres chef d’inculpation lourd en lien avec le « financement illicite de la campagne électorale » ou encore «l’ atteinte a l’ économie nationale ».
Au contraire de ce qui a été relayé par la presse nationale et étrangère la défense de Ali Ghediri affirme qu’aucune accusation de faux et faux usage de faux et d’usurpation d’identité n’ont été retenu contre lui dans le sillage de la récolte des signatures requise pour le dossier de candidature.
Selon l’article d’el Khabar Ali Ghediri à nier en bloc ces accusations et a affirmé que ces liens avec Hocine Gousmia principal accusé dans l’affaire se sont limité a l’organisation de la campagne électorale dans le strict cadre formel de l’échange politique et de la tenue de la permanence électorale de l’ex candidat.
Pour rappel la candidature Ghediri avait suscité un grand engouement dans les milieux de « l’élite » ultra-libéral dont beaucoup de « grands noms » se sont illustrés en soutenant ouvertement la candidature du général pour le scrutin annulé d’Avril dernier a l’instar de l’oligarque Issad Rabrab patron de Cevital sous mandant dépôt a son tour, l’homme d’affaire avait mis a disposition une luxueuse villa dans un cartier chic de la capitale qui a servi de siège de campagne a l’ex candidat.
Ghediri avait également bénefici d’une couverture importante dans les principaux organe de la presse privé ainsi que d’une forte mobilisation du « milieu opposant » a l’exemple L’avocat « des droits de l’homme » Arezki Ait Larbi et du journaliste Hmida Layachi qui s’été également illustré en dirigeant la pré campagne de Ghediri, tout comme l’ex juge néo activiste Zoubida Assoul qui a fait explosé la fragile nébuleuse « Mouwatana » pour rallier dans la précipitation l’équipe de l’ex général major en course pour l’investiture suprême. Au plan international c’est le sulfureux Abderahmane Dahmane ex secrétaire d’état à l’émigration en France sous la présidence Sarkozy qui s’est identifié par sa mobilisation en faveur de l’ex candidat poursuivi par la justice.