Par Ahmed Zakaria
« Dans son message à Vladimir Poutine, le Président algérien Abdelaziz Bouteflika n’a demandé aucune aide du Kremlin », a déclaré aux journalistes, M. Dmitri Peskov, porte-parole du Président russe. « Alger n’a pas sollicité l’aide de Moscou ». Peskov a souligné que la situation dans le pays devait être réglée sans ingérence extérieure ».
« Personne n’a demandé d’aide à la Russie. Alger et Moscou souhaitent le maintien de bonnes relations dans leur coopération. Nous sommes convaincus que les Algériens doivent décider eux-mêmes de leur sort, sans ingérence de pays tiers et sur la base de leur propre législation et constitution », a déclaré en réponse à la question de savoir si le Président algérien avait lancé un appel à l’aide dans sa lettre.
Les déclarations de Peskov s’apparentent à une mise au point, face aux accusations de certains cercles de l’opposition algérienne, notamment les islamistes. Ces derniers, ont propagé sur les réseaux sociaux, des interprétations « inquisitives » contre les russes. Les Islamistes reprochent à la Russie, de reproduire un comportement similaire à celui adopté en Syrie et en Libye et qui a capoté leurs projets.
En visite à Moscou, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra a annoncé qu’il avait apporté à Moscou un message d’Abdelaziz Bouteflika à Vladimir Poutine. Le diplomate a transmis le document au chef de la diplomatie russe.
Ciblé depuis près d’un mois par une vague de contestations inédite, l’actuel Président de l’Algérie a renoncé le 11 mars à briguer un 5e mandat et a repoussé la présidentielle — initialement prévue le 18 avril — à la fin de la Conférence nationale dont la date n’a pas encore été fixée.
Source/ Sputnik