Ce dont Israël est bien conscient, c’est que désormais des fronts s’ouvrent automatiquement et simultanément, à chaque fois que ces forces ou milices dépassent les lignes rouges. Toute riposte ne concernera plus que de la bande Gaza mais aussi, la Cisjordanie et les terre de la Palestine de 1948, ainsi que le front du Nord et le front du Golan occupé.
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Par | Ahmed Zakarya
GHAZA (Palestine occupée) – Les factions palestiniennes ont appelé, lundi, à défendre la mosquée Al-Aqsa des agressions sionistes quotidiennes et condamné l’assassinat d’un enfant palestinien à Ariha, à l’est de la Cisjordanie occupée.
Plus tôt lundi, un Palestinien est tombé en martyr sous les balles de l’occupation lors d’une prise d’assaut du camp d’Aqabat Jaber, à Ariha.
Le mouvement de résistance Hamas a appelé les Palestiniens dans un communiqué à continuer à occuper Al-Aqsa et à le défendre contre l’attaque sioniste continue.
A son tour, le mouvement du Jihad islamique a déclaré, dans un communiqué distinct, que les « crimes (sionistes) contre les civils palestiniens n’auront pas raison de la détermination de notre peuple à poursuivre son chemin vers la liberté ».
Pour sa part, le Mouvement libéral palestinien a indiqué que le meurtre d’un enfant à Ariha « prouve l’étendue de l’ignominie » de l’entité sioniste.
Et d’ajouter: « Les crimes de l’occupation ne briseront pas la volonté de notre peuple, ni n’arrêteront la marche de sa résistance, au contraire ils augmenteront sa détermination ».
Quant aux Comités de résistance en Palestine, ils ont assuré dans un communiqué que « le sang palestinien ne sera pas vain et l’ennemi en paiera le prix », appelant à une « escalade de la résistance ».
Dans ce contexte, le Comité de suivi de la Coalition des forces nationales et islamiques a appelé les Palestiniens à « affronter et défier davantage les politiques et mesures de l’occupation à El Qods et ce, par tous les moyens disponibles ».
Il a également appelé à plus « d’unité nationale et d’action commune ».
Depuis la réconciliation entre factions palestiniennes à Alger, le concept de la resistance a pris une autre dimenssion. Israël, sans aura de dissuasion, est en phase de passer d’un « atout » pour ses alliés « normalisateurs arabes », à un fardeau, surtout avec la présence de la droite la plus fasciste et la plus extrême, ce qui fragilise le soutien des alliés de Tel-Aviv. C’est la leçon que semble avoir retenue les factions palestinienne et compte exploiter.
Cette prise de conscience est renforcée par le changement radical dans l’équation de l’affrontement entre l’occupant israélien et les Palestiniens.
En fait, les Israéliens et les Palestiniens ne sont pas seuls dans l’équation de l’escalade et de l’apaisement. Il y a d’importantes parties arabes, régionales et internationales qui suivent avec intérête l’évolution de la situation dans la région, à la lumière de la crsie éxistentielle dont lsraël n’est pas prête d’en sortir d’un côté, et de l’autre l’unification de la résistance palestiniennes sur les différents fronts.
Ce dont Israël est bien conscient, c’est que désormais des fronts s’ouvrent automatiquement et simultanément, à chaque fois que ces forces ou milices dépassent les lignes rouges. Toute riposte ne concernera plus que de la bande Gaza mais aussi, la Cisjordanie et les terre de la Palestine de 1948, ainsi que le front du Nord et le front du Golan occupé.
