Par | A. zakarya
Aujourd’hui, dimanche, le gouvernement de l’entité israélienne a approuvé la création de la « Garde nationale » sous la supervision d’Itamar Ben Gavir, le ministre de la Sécurité nationale du pays.
La radio de l’armée israélienne a rapporté, que le gouvernement avait officiellement décidé, lors de sa session hebdomadaire, d’approuver la mise en place et le financement de la « Garde nationale », sous la tutelle de Ben Ghafir. Cette décision qui suscite des inquiétudes, d’autant plus qu’elle s’apparente une réhabilitation pure et simple des anciens groupes terroristes sionistes, tels le Shtern, Haghanah et Arjun.
Le gouvernement de la coalition extrémiste, dirigé par Benjamin Netanyahu, a annoncé une déduction de 1,5 % des budgets des ministères en faveur de la création de la soi-disant « Garde nationale », dans le cadre d’un soi-disant, deal entre Netanyahu et Itamar Bin Ghafir « Garde Nationale contre le gel du projet de réforme judiciaire.
Depuis le début des négociations pour la formation du gouvernement actuel, l’aile droite israélienne parle d’approuver la formation d’une nouvelle force militaire de frappe, appelée « sécurité nationale ». Obéissant exclusivement à Bin Ghafir, le ministre de la Sécurité, cette force assume de nouvelles tâches militaires et de sécurité, ainsi qu’une partie des pouvoirs de l’armée et des forces de sécurité, mais ne se soumet à eux et ne s’engage pas dans leur politique. Elle opérera sur tous les territoires occupés.
Le duo religieux sioniste Ben Ghafir et Smutrich avait exigé à Netanyahu, avant d’entrer dans une coalition avec lui, de signer des dizaines d’accords, adoptant plusieurs résolutions à la Knesset israélienne, notamment la formation de la « Garde nationale« ,la rattachant au ministère de la Sécurité intérieure après avoir changé son nom en Ministère de la « Sécurité Nationale ».
Quelle est donc cette nouvelle force armée ? Quels sont ses devoirs ? Comment sera-t-elle formée ? Quelle sera la qualité de son équipement ? Aura-t-elle différents programmes et objectifs que l’armée ? Sera-t-elle soumise aux colons israéliens qui ont emmené Bin Ghafir au pouvoir ? se sont autant de questions auxquelles il faudra trouver des réponses.
« Israël » commence-t-il, à la lumière des bouleversements géopolitiques qui pourraient reléguer le rôle de ses protecteurs aux rangs secondaires, à craindre pour son existence ? Les vagues de migration inversée commencent effet à inquiéter l’intelligentsia sioniste.
La semaine dernière, les médias israéliens commentaient avec ahurissement les chiffres de l’ »OCEAN RELOCATION », une organisation qui aide les immigrants en « Israël » qui révèle que « le nombre d’Israéliens souhaitant quitter les territoires occupés, augmente, en raison de la situation instable dans l’État hébreu ». Une tendance ascendante qui a touché d’abord des cerveaux, des hommes d’affaires et des capitaux ayant déjà fui « la terre promise »
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Il faut noter également que la nouvelle force sera composée de civils retraités, de sécurité et de militaires hautement expérimentés. Néanmoins, elle ne peut pas représenter un danger nouveau ou supplémentaire pour les Palestiniens à Jérusalem et en Cisjordanie, l’armée d’occupation et sa police ne manquent jamais de les réprimer. D’ailleurs, l’année 2022 était l’année de tous les records en termes de nombre de Palestiniens « liquidés » ou emprisonnés, dont bon nombre, sont des enfants. Cela sans compter le nombre de blessés, de cambriolages, de démolitions et de confiscation de nouvelles terres.
Selon D. Mostafa Youssef Al-Dawy, cette nouvelle force armée, avec ses dirigeants fanatiques, pourrait représenter un grand danger à Jérusalem, dans le Naqab, et les rassemblements de Palestiniens, comme ils l’ont fait en 2021 à Ladd, de nombreux Palestiniens y ont été tués et blessé, sous instigation de Bin Ghafir.
La sécurité nationale israélienne porte une empreinte légitimée des anciennes bandes sionistes, en l’occurrence, Shtern, Haghanah et Arjun, qui ont commis d’horribles massacres contre le peuple palestinien, avant de constituer, plus tard, la majeure partie de l’armée israélienne.
Elle n’est pas le fruit, seulement, de la pensée de Bin Ghafir ou Smutrich, puisque ses derniers, se sont inspirés de la plupart des partis et des gouvernements successifs qui soutiennent la création de ce type de forces armées, qui ne soient pas soumises à une autorité militaire ou policière, mais à l’ordre d’une personne qui agirait selon sa propre idéologie.
C’est, en quelque sorte, une milice ou un gang sioniste organisé et légitimé, qui fait partie de l’État, qui reçoit son budget du même État, et sa seule mission, est de réprimer le peuple palestinien à Jérusalem, en Cisjordanie et toutes les terres palestiniennes occupées. Ses éléments sont de fanatiques ardents défenseurs de la déportation des Palestiniens vers d’autres terres auxquelles ils nient même la qualité du peuple.