Par Ahmed Zakaria
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo est arrivé à Rabat pour une visite officielle au Maroc en provenance de Lisbonne, où il a rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. le Marco est convié, à l’instar de des Émirats arabes unis, de Bahreïn, d’Oman à signer un pacte de non agression avec l »Etat Hébreu. Etape intermédiaire officielle vers la normalisation des relations
Le programme de visite de Pompeo comprend une rencontre avec le monarque marocain, le roi Mohamed VI, son homologue marocain Nasser Bourita, le Premier ministre Saad Eddine El-Othmani et le directeur général de la sécurité nationale et du renseignement interne Abdel-Latif El-Hamoushi, avant de partir tard dans la journée.
La visite intervient dans le contexte d’un rapprochement israélien avec certains pays arabes et à un moment où les États-Unis étaient censés annoncer leur plan de paix au Moyen-Orient après les élections israéliennes, et n’a pas été reportée une seule fois.
Le secrétaire d’État américain est attendu à Rabat pour faire pression en faveur d’une normalisation avec Jérusalem ; Netanyahu espère utiliser ce progrès à des fins politiques. a titré le Journal israélien The Times Of Israël
Cette visite intervient également dans le cadre des efforts de Natanyahu d’emmener 4 pays arabes dont le Maroc, à la signature d’un pacte de non agression. Natanyahu qui tente de rebondir après sa débâcle électorale, veut coût que coûte marquer des points auprès de l’opinion publique israélienne. Comme d’accoutumé, il fait appel aux lumières du président américain ses alliés européens et certaines monarchies du Golf.
Le gouvernement de l’extrême droite ne met pas de limites à ses aspirations en prévision d’une éventuelle guerre contre l’Iran pour laquelle, il pèse de tout son poids.
En effet, avant cette visite, la conseillère américaine à la sécurité nationale, Victoria Coates, a présenté le pacte de non agression la semaine dernière aux ambassadeurs des Émirats arabes unis, de Bahreïn, d’Oman et du Maroc à Washington. La Maison blanche passe donc, à un niveau plus élevé en envoyant Pompéo au palais royal. Non seulement cette initiative est présentée comme une étape intermédiaire officielle vers la normalisation des relations avec Israël, ce dernier semble être plus optimiste, vue les signes positifs provenant des pétromonarchies, et récemment le clin d’œil du l’autoproclamé Maréchal libyen, Khalifa Haftar.
en parallèle, une initiative pour former une alliance militaire dirigée par l’Occident et dirigée par les États-Unis contre l’Iran, est présentée par Israël, profitant de dégradation des relations entre l’Iran, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France. ces derniers ont accusé Téhéran de développer des missiles capables de transporter des ogives nucléaires.
Un revirement pour s’aligner timidement aux positions de Trump qui s’est retiré des accords nucléaires historiques.