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Le chef du mouvement terroriste « MAK » Ferhat M’heni condamné à perpétuité

Le tribunal criminel de première instance de Dar El Beïda (Alger) a condamné, mercredi par contumace, le chef du mouvement terroriste « MAK » Ferhat M’heni à perpétuité et confirmé le mandat d’arrêt international émis à son encontre pour atteinte à l’intégrité territoriale, atteinte à la sécurité de l’Etat, atteinte à l’unité nationale et à la stabilité des institutions de l’Etat, création et appartenance à une organisation terroriste.

MF

Par | Ahmed Zakaria


Le tribunal criminel de première instance de Dar El Beïda (Alger) a condamné, mercredi par contumace, le chef du mouvement terroriste « MAK » Ferhat M’heni à perpétuité et confirmé le mandat d’arrêt international émis à son encontre pour atteinte à l’intégrité territoriale, atteinte à la sécurité de l’Etat, atteinte à l’unité nationale et à la stabilité des institutions de l’Etat, création et appartenance à une organisation terroriste.

Le tribunal de Dar El Beida a également condamné à la même peine, dans la même affaire, 4 autres accusés. Il s’agit de Farfouh Hanafi, Merzouk Abderrahmane, Kadi Slimane et Lorghioui Jugurtha.

Des peines allant de 2 à 6 ans de prison ferme ont été prononcées contre 4 accusés, tandis qu’un autre accusé a été acquitté.

Installé depuis des années en France, Mhenni est l’un des principaux fomenteurs du projet ethnique raciste et anti Kabyle, qu’est le MAK séparatiste, pour mettre en exécution une feuille de route qui obéit un un agenda international de déstabilisation de la région du maghreb, et plus particulièrement l’Algérie.

Ce plan, dont il n’est nul besoin de réitérer le machiavélisme, est exécuté par des sales mains expertes, mais comme toujours il est porté dans l’opinion par tous les idiots utiles de la place. Sur les réseaux sociaux devenus par la force de des choses l’agora des temps modernes, on ne compte plus les sorties des nuées de soldats conditionnés et de trolls en service commandé pour « casser » du kabyle sous l’épithète infamante de « zouaves ».

Un projet porté, à partir de la Perfide Albion, par le défunt Mohamed El Wali qui, selon son ami Ahmed Chouchane, était l’otage de forces obscures. Après sa mort, ses héritiers, une meute de haineux sans scrupules et sans horizon politique, se dispute son héritage peu glorieux et se lance dans une surenchère chaque jour plus abject à qui débusquerait le « zouave » qui se cache derrière chacun.

Si le but immédiat de ce projet est d’empêcher toute possibilité d’unité du peuple dans sa quête de libération et d’émancipation, son dessein stratégique s’inscrit dans le cadre caractéristique des guerres hybrides ou par procuration de 4ème génération dont les catalyseurs sont les questions religieuses et ethniques.

Son mode opératoire : « Diviser pour régner », une vieille recette, mais pas vieillie est l’une des cartes maîtresse pour venir à bout d’une nation qui aspire à vivre libre et qui refuse la vassalisation ; semer la discorde et opposer les éléments d’un tout dans une lutte qui ne peut profiter qu’aux forces de la contre-révolution et leurs soutiens extérieurs impérialistes et ses outils que sont le sionisme et les réactions arabes. Ultime objectif : produire des Etats défaillants (Failed State)  comme en Libye, au Yémen, en Somalie, etc.

Ce terrorisme ethnique injecté dans la société algérienne avec la seringue de la cinquième colonne,  pour bien affirmer et démontrer par cet exemple leur théorème de la génétique des populations berbère-nazi, au moyen du pont héréditaire dénommé Halogroupe E1b1b (Y-ADN), comme l’a rapporté Jean-Paul Mudlers, associé à Marc Vermeeren

Entre l’entité sioniste et son bras marocain, Le Makhzen, le chef du fil du MAK s’est empressé de se placer en sous-étendard du projet sioniste visant le morcelement de l’Afrique du nord, le « mik-mak » ethnicisé en Algérie prend dès lors une proportion phènoménale grâce aux algorythmes des réseaux sociaux qui grantissent sa surexistance. La situation n’est pas sans rappeler les prestances sionistes dans les deux cas darfourien au soudan et kurde en Irak et en Syrie.

Ces plans maléfiques ont été évoqués dans un article publié par le président de la communauté sépharade unifiée du Québec, David Bensoussan, dans les colonnes de The Times of Israel, intitulée « La dimension kabyle », publié dès le début du mouvement Hirak algérien en 2019. Israël ne peut trouver meilleure occasion d’amputer la Palestine de l’un de ses soutiens les plus fermes et les plus solides, à savoir l’Algérie.

Pour le sioniste, le mouvement de protestation en Algérie devrait faire souffler un « vent de liberté » sur la Kabylie. Entre ses lignes, il tente de suggérer qu’il devrait perdre son caractère national en Kabylie, qui devrait devenir indépendante. Une occasion pour Mhenni, de manifester publiquement son « amour » pour Israël qui le dispense d’aimer ses voisins.

Dès lors Mhenni, avait réitéré son appel désespéré à la création de milices armées. N’ayant trouvé aucun écho dans la région de Kabylie, il est allé jusqu’à menacer de mort tous les habitant qui n’obeïraient pas à sa volonté. il faut dire que la situation de faiblesse plebicite la brutalité.

L’Algérie avait pointer du doigt le rôle du Maroc qu’il accuse d’avoir ouvert des centres d’entraînement au royaume dans le but de former des membres du MAK, qui devront en retour mener des attaques en Algérie.

L’information a été rapportée par le site algérien La Patrie News, qui, citant « une source digne de foi » accuse que le Maroc « a accueilli les membres du MAK classé comme organisation terroriste dans des centres d’entraînement ouverts depuis quelques mois et qu’il leur a fourni toute la logistique nécessaire pour s’entraîner afin d’intervenir le temps voulu pour porter atteinte à l’Algérie ».

Toujours selon le journal, reprend le site marocain Bladi, « il s’agit des centres d’entrainement à El Ayoun et Smara. Ces centres sont gérés par les réseaux du renseignement du Makhzen, de France et de l’entité sioniste et l’organisation terroriste serbe, Otpor ».

En Août 2021, lors d’une réunion présidée par le chef de l’État algérien, Abdelmadjid Tebboune, le Haut conseil de sécurité (HCS) avait accusé le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et le mouvement Rachad, classés comme « organisations terroristes » et considérés comme protégés du Maroc et d’Israël, d’être les responsables des incendies meurtriers qui ont fait plus de 90 morts.

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