Mena News, Global Views

La force en attendant le droit

Par:! Ahmed Halfaoui
C’est pourquoi le droit est toujours le droit de la force. La force est à l’origine du droit et sans force le droit ne serait pas. C’est à ce moment qu’on parle, improprement, de force du droit. Pas avant.
Le droit instauré dépend alors, dans sa nature, de l’essence de la force qui l’a instauré. Ce lien est une condition nécessaire.
Ensuite, le contenu et les objectifs de la force vont imprimer au droit établi une orientation, un mode d’application et une structure. En général, ces éléments se présentent sous forme d’interdits accompagnés des modes de leur répression. Mais le droit prodigue aussi une régulation des rapports sociaux et une protection des éléments structurants de la vie des individus, en les encadrant.
Mais, parce que le droit, comme il se définit, est le droit de la force, les hommes et les femmes qui veulent transformer le droit régnant ou le remplacer, doivent souvent recourir à la force pour le faire. De nombreuses choses interdites alors intègrent celles de droit et sont ainsi protégées par la force. Il en est de même pour les rapports entre nations.
- Publicité -spot_img
- Publicité -spot_img

Dernières nouvelles

Macron et son ami le roi, ou la dépendance interdépendante

En apportant son soutien au controversé plan du Makhzen sur la Sahara occidentale dont ses amis néolibéraux se partagent les richesses, Macron fait un pas de plus vers la déroute définitive de la diplomatie française. Ceci après avoir bradé l’économie de son pays aux fonds souverains américains et son fidèle compagnon de route vers l’Elysée Cabinet, la cabinet Mc Kensey.

incontournable

Plus d'articles comme celui-ci