Par | Feriel
« Le rôle qu’a joué l’Algérie dans la libération des otages américains en Iran, dans la résolution de la crise opposant l’Ethiopie et l’Erythrée, en Irak et à présent dans d’autres conflits en Afrique est à saluer à plus d’un titre », a indiqué Mme Ahlfors lors d’une conférence qu’elle a animée à l’Institut National d’Etudes de Stratégie Globale (Inesg) sur la médiation internationale et ses défis.
Selon Mme Ahlfors, l’expertise de l’Algérie en matière de médiation et de facilitation dans la résolution des conflits lui permet de continuer à jouer encore ce rôle en ce 21e siècle, marqué par l’émergence de nouveaux conflits causés par de nouvelles problématiques, à l’instar de la rareté de l’eau, de l’immigration clandestine ainsi que du sous-développement.
Dans ce contexte, la directrice du Centre finlandais de médiation pour la paix a indiqué que la crédibilité de l’Algérie et de la Finlande en matière de médiation permet à ces dernières de jouer désormais « un rôle clé dans la résolution des conflits d’ordre bilatéral et multilatéral et à l’échelle internationale ».
Elle a fait savoir, à ce titre, que sa visite en Algérie, qui intervient après celles d’autres responsables finlandais en Algérie, s’inscrit justement dans l’objectif d’explorer de nouvelles voies et d’approfondir celles existantes pour pouvoir coordonner et travailler ensemble à l’échelle mondiale.
Pour sa part, le directeur général de l’Inseg, M. Abdelaziz Medjahed, est partisan de la « real politque » et du pragmatisme. Il a notemment plaidé dans son intervention pour l’adoption d’un “style direct et sans ambages” dans la médiation internationale.
Par ailleurs, M. Abdelaziz Medjahed a appelé, les pays riches à « anticiper les conflits dans certaines régions du monde, particulièrement en Afrique, afin d’instaurer la paix. cela ne peut se réaliser, a-t-il conclut sans plus de qui ne peut et ce, à travers le renforcement des investissements », dit-il avec conviction.