Mena News, Global Views

La démission de Tayeb Belaiz redistribue les cartes

La chute de Bensalah et Bedoui est fortement pressentie

Par: Said OURABAH

Dans un communiqué, le conseil constitutionnel a annoncé que : « Le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz a informé les membres du Conseil, lors d’une réunion tenue mardi 16 avril 2019, qu’il a présenté au chef de l’Etat sa démission du poste de président du Conseil constitutionnel qu’il occupe depuis la prestation de serment le 21 février dernier ».

Après la démission de Belaïz, le Conseil constitutionnel doit se réunir sous la présidence du vice-président du Conseil pour acter cette démission conformément aux dispositions de l’article 81 du règlement intérieur de cette institution.  Cet article stipule qu’ « en cas de décès ou de démission du président du Conseil constitutionnel, le Conseil se réunit sous la présidence du vice-président et en prend acte ». L’article énonce également que «le président de la République en est immédiatement informé ».

Avec la démission de Belaiz qui, faut-il le rappeler, est considéré comme l’un des fideles de Abdelaziz Bouteflika, c’est l’un des 3B dont la rue réclame le départ qui tombe. Cela confirme également les informations qui circulent que les Belaiz, Bensalah et Bedoui vont tomber l’un après l’autres surtout que les juges et les maires refusent d’encadrer l’élection présidentielle convoquée pour le 4 Juillet 2019.

Dans ces conditions,  il n’est pas à exclure une réunion du Haut Conseil de Sécurité pour combler la vacance qui sera créée par les éventuelles démissions de Bensalah, Bedoui et du Président du conseil constitutionnel qui se verrait contraint de présenter une feuille de route de sortie de crise qui serait confiée à des personnalités au dessus de tout soupçons. L’armée se contentera d’être la garante de ce passage de relais.

- Publicité -spot_img
- Publicité -spot_img

Dernières nouvelles

Macron et son ami le roi, ou la dépendance interdépendante

En apportant son soutien au controversé plan du Makhzen sur la Sahara occidentale dont ses amis néolibéraux se partagent les richesses, Macron fait un pas de plus vers la déroute définitive de la diplomatie française. Ceci après avoir bradé l’économie de son pays aux fonds souverains américains et son fidèle compagnon de route vers l’Elysée Cabinet, la cabinet Mc Kensey.

incontournable

Plus d'articles comme celui-ci