PAR: RACHEED GHEZALI
La base aérienne américaine d’Ain Al-Assad a été la cible d’une attaque « massive » de roquettes tôt le matin de ce mercredi matin, a rapporté l’agence de presse irakienne INA.
Les informations sur le nombre de victimes et l’ampleur des dégâts causées par cette attaque arrivent au compte goûtes. Les autorités sécuritaires ont toutefois annoncé la mort d’un sous-traitant civil « d’une crise cardiaque » après le tir.
Toutefois, le porte-parole de l’opération « Resolve Solh », M. Wayne Maruto, a écrit dans un rapport préliminaire sur l’incident publié sur son compte Twitter officiel que « 10 missiles ont visé Al-Qaïda à 7h20 aujourd’hui », sans donner plus de détails.
Pour rappel, ce n’est pas la première attaque d’une ampleur que la base aérienne américaine d’Ain Al-Assad, située dans le gouvernorat irakien d’Al-Anbar, a subi.
En réponse au meurtre de l’ancien commandant de la Force iranienne Qods, Kassem Soleimani, l’Iran avait lancé, 16 missiles à partir de trois endroits différents le 8 janvier 2020. 11 missiles avaient atterri sur cette base.
La base « Ain Al-Assad », « Al-Qadisiyah » comme on l’appelait avant la guerre en Irak, est une base aérienne irakienne et le quartier général du commandement de la 7e division d’infanterie irakienne. Elle est située à environ 160 kilomètres à l’ouest de Bagdad et à environ 108 kilomètres à l’ouest de Ramādī dans la province d’Anbar.
La superficie de la base est de 10 kilomètres, ce qui équivaut approximativement à la zone verte de Bagdad. Avant l’occupation américaine de l’Irak en 2003, c’était une base d’avions de combat et d’hélicoptères, et elle abritait une cinquantaine d’avions appartenant à l’armée de l’air irakienne, pour la plupart des MiG S25, et contenait également des réserves de matériel et d’armes.