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Guerre Russie-Otan : le choc… demain, le monde ne sera plus comme avant!

C’est le choc ! l’Europe est une fois de plus, le terrain des guerres Etatsuniennes comme cela été avec les deux premières guerre mondial et la guerre en Yougoslavie. cette fois-ci L’armada russe a sévit en Ukraine mettant en exécution les menaces de Poutine, entrainant le monde dans une phase critique de son histoire en basculant inévitablement, le vieux continent et le monde avec, vers une préfiguration du monde de demains dont les contours sont déjà perceptibles.
MF

Par | AHMED ZAKARYA


Quatre heures à peine ont suffit pour que l’Europe bascule vers la guerre. L’armée russe déclare avoir neutraliser toutes les défenses aérienne Ukrainiennes ainsi que les centres de commandement au Donbass. Kiev déclare l’état d’urgence et dénonce les cyber-raids sur les sites du gouvernement.

Les Etats-Unis qui n’enverront pas leurs troupes pour se faire tuer au Donbass, assiste à l’embrasement sans avancer une décision significative laissant l’Europe qui vit certainement le moment le plus critique du 21e siècle. Les Dirigeants de l’Union à leur tête, l’Allemagne et la France se réunissent en Conseil extraordinaire. Mais Pourront-ils aller plus loin que les sanctions économiques ? Le monde pacifiste européen jusque là, inaudible par les médias de l’Otan, s’organise et demande que cessent les guerres, dont les seuls victimes seront que les populations civiles .

Les pays qui tiennent de bonnes relations avec les Russie et les ukrainiens, comme l’Algérie avaient à plusieurs occasions, prévenus que les guerres par procuration mènent toujours à l’impasse et que seul le dialogue et le respect du droit international sont les meilleurs moyens d’éviter les bains de sang.

La Force de frappe russe a été pétrifiante !


Sur le terrain, des opérations, Dans la nuit du 23 au 24 février, le président russe Vladimir Poutine a annoncé une opération militaire dans le Donbass pour défendre les républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. « J’ai pris la décision de mener une opération militaire », a déclaré Poutine dans une déclaration surprise à la télévision peu avant 3 heures GMT. Il a dénoncé une fois encore « un génocide orchestré par l’Ukraine dans l’est du pays », arguant de l’appel à l’aide des républiques autoproclamées de Donetsk et de Lougansk annoncé dans la nuit et de la « politique agressive de l’Otan à l’égard de la Russie et dont l’Ukraine serait l’outil ».


Quelques heures plus tard l’armée russe affirme avoir neutraliser la DCA ukrainienne et la destruction de QG de commandement de l’armée et les milices ukrainiens. Les citoyens ukrainiens ont été stupéfaits, notamment à Kiev et à Marioupol qui s’est transformée en une cité fantôme, après le discours de Zelensky à l’aube ». Des milliers d’Ukrainiens ont déferlé donc, vers les chemins de l’exile, cherchant refuge chez les pays voisins. Le ministère avait déclaré, plus tôt, qu’il ne lancerait pas de frappes de missiles, ou d’artillerie sur les villes ukrainiennes.


La réaction de l’Otan est intervenue à travers les déclarations de son secrétaire général Jens Stoltenberg, qui a estimé qu’Il s’agit d’une « grave violation du droit international et d’une grave menace pour la sécurité euro-atlantique », indiquant que l’intervention « de manière irresponsable et en l’absence de provocation, met en danger la vie d’innombrables civils. Une fois encore, malgré nos avertissements répétés et nos efforts inlassables en faveur de la diplomatie, la Russie a choisi la voie de l’agression contre un pays souverain et indépendant ».

Pour sa part la Chine dont le ministre des affaires étrangère avait confirmé Il y a quelques jours, que « la position de Pékin sur la question ukrainienne est cohérente », appelant au « respect des préoccupations légitimes de sécurité de tous pays », faisant référence aux inquiétudes de la Russie concernant l’expansion de l’OTAN vers l’Est, a affirmé par le billet de son porte-parole  que son pays « suivait de près les développements en Ukraine« , exhortant toutes les parties à « maintenir la retenue et à éviter que la situation ne devienne incontrôlable » soulignant que « La Chine continuera à faire avancer les pourparlers de paix, et elle salue tous les efforts pour une solution diplomatique », a-t-il dit.

Les premières répercussions économiques accentuent déjà la crise mondiale


Les Bourses européennes ont chuté à l’ouverture le 24 février : à l’ouverture, Paris dégringolait de 4,19%, Francfort de 4,39%, Londres de 2,55%. L’Eurostoxx 50, indice européen de référence, chutait de 3,52%. Au plan mondial, les marchés boursiers avaient déjà fortement baissé en début de semaine, tandis que le CAC 40 parisien avait bouclé la séance du 23 février sur le sixième recul consécutif, en repli de 0,10%. La France qui est le premier investisseur européen en Russie, ses entreprises cotées sont particulièrement sensibles aux répercussions du conflit, dont Renault et TotalEnergies, comme le rappellent « Les Echos » propriété du patron LVMH,  Bernard Arnault. Le phénomène s’est confirmé le 24 février : le cours de Renault, présent en Russie via sa filiale Avtovaz, s’écroulait de 8,3% après avoir perdu plus de 10% lors des premiers échanges. Société Générale, présent via Rosbank, perdait 5,0% et Alstom, qui a une participation de 20% dans le constructeur ferroviaire Transmashholding, 4,7%.

Les Prix du baril de pétrole ont fini par franchir la barre psychologique du 100 dollar. Déjà élevé, le prix du baril de pétrole frôle pour la première fois, en plus de sept ans les 106 dollars, la crise faisant redouter une envolée des prix de l’énergie, déjà fortement orientés à la hausse.

Fidel à son style railleurs et pour rappeler que la guerre en Ukraine coïncidait avec la célébration du 66e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures algérien, L’auteur et journaliste algérien Ahmed Guasmia n’a pas manqué de commenté cette hausse:  » Le Brent qui dépasse les 100 dollars un 24 février, après 7 ans de baisse, c’est quand même pas banal »

Les pays européens dont les besoins énergétiques dépendent largement de la Russie, s’attendent également d’une flambée sans précédent du prix du gaz, en absence d’un approvisionnement à cours et à moyen terme.

L’Algérie sera l’un des rares pays à ne pas subir l’impact sévère de la Crise. Contrairement à beaucoup de pays qui s’appuie sur l’Ukraine pour son approvisionnement de blé. Avant le début de l’opération militaire russe, le cours du blé avait lui augmenté de 12% en trois semaines, l’Ukraine et la Russie représentant environ 30% des exportations mondiales. Dans la matinée du 24 février, le cours du blé a encore augmenté de 5%. 

Les analystes et investisseurs s’inquiètent des répercussions du conflit sur le coût des matières premières, et sont confrontés à l’incertitude liée à l’ampleur des sanctions qui seront infligées par l’Occident à la Russie, celle-ci ayant également annoncé des mesures de rétorsion.

Washington a annoncé sa volonté, dans le cadre d’une « première tranche » de sanctions présentée le 22 février, de couper la Russie de l’accès aux financements occidentaux. « Nous mettons en place de vastes sanctions sur la dette souveraine russe », avait annoncé Joe Biden. « Le Kremlin ne peut plus lever de fonds aux Etats-Unis ou en Europe et sa nouvelle dette ne peut plus être négociée sur les marchés financiers américains ou européens », avait complété le conseiller adjoint à la sécurité nationale, Daleep Singh.

Deux banques publiques russes, Vnesheconombank (VEB) et Promsvyazbank (PSB), ont également été visées par ces sanctions, se voyant interdire toute transaction avec les Etats-Unis et l’Europe.

« La Russie a prouvé qu’elle était capable de minimiser le préjudice infligé, quels que soient les coûts des sanctions », avait fait savoir le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué du 23 février, précisant que les « pressions liées aux sanctions ne sauraient entamer la volonté russe de défendre fermement ses intérêts ».

AZ | Agences

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