Ils revendiquent de meilleures conditions de travail
Sahra Achour
Les agents de contrôle relevant du ministère du commerce ont observé un mouvement de grève hier et aujourd’hui. Ils exigent l’amélioration de leurs conditions socio- professionnelles notamment leur protection lors de l’exercice de leur mission. En effet, une mission qui n’est pas de tout repos puisqu’ils sont soumis à de grands risques lorsqu’ils sont en exercice sur le terrain.
Hier matin et aujourd’hui , ces agents de contrôle étaient des dizaines à se rassembler devant le siège du ministère du commerce. Ils ont fait savoir qu’aucune perspective de carrière n’est visible pour eux partant du constat que la majorité de leurs aînés sont restés au même poste depuis 20 ou 30 ans de carrière. « Il n’y a pas de raison de stagner. Tous le monde a le droit d’évoluer dans son métier », estiment les grévistes. Ce mouvement de protestation intervient dans le sillage des marches pacifiques entamées le 22 février dernier. Il est enclenché en ce début du mois sacré du ramadhan ou le travail de contrôle se multiplie. Car la consommation augmente et avec les risques d’écouler sur le marché des produits non propre à la consommation.
Ces agents ne comptent pas rester là. Ils menacent d’observer trois autres jours de grève, la semaine prochaine, si leurs revendications socioprofessionnelles ne sont pas prise en charge de façon effective.
A rappeler que les commerçants du marché de gros des Eucalyptus ont également observé une grève mardi dernier ils dénoncent « la mauvaise gestion du marché ». Ces mêmes commerçants comptent durcir également leur mouvement si leurs doléances ne sont pas prise en charge. Ils menacent de lancer une grève générale qui touchera et paralysera tous les marchés de gros du pays.
Ce mois sacré du ramadhan s’annonce très mouvementé d’un côté les citoyens dénoncent la flambée des prix en dépit des annonces à répétition du ministre du commerce que des prix de références sont établis et concernent les produits de base oignon, ail, carotte, laitue, tomate, courgette et même la banane et la viande importée. De l’autre, les contrôleurs qui affichent leur mécontentement quand à leurs conditions socio professionnelles et la précarité dans laquelle ils évoluent et de l’autre les commerçants du marché de gros qui ont fait aussi grève pour dénoncer la gestion du marché.
Tous ceci sur fond du Hirak, qui faut-il le souligner, à libéré tous les catégories sociale de leur torpeur.
S.A