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En pleine crise de régime, la France file tout droit vers la banqueroute !

Alors que les agences de notation s’apprêtent à abaisser leur évaluation, Emmanuel Macron navigue dans un océan d’incertitudes, laissant le pays au bord du précipice financier. La France se débat avec un déficit de 5,5 % et une dette qui frôle les 120 % du PIB. Nous sommes loin de l’époque où, en 1965, Charles de Gaulle célébrait le dernier franc rendu aux créanciers extérieurs

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Par | Ahmed Zakaria


Paris | La situation financière de la France est devenue catastrophique, au point que les agences de notation s’apprêtent à abaisser leur évaluation. Avant que l’Afrique ne prenne en main son destin et ne chasse les derniers nostalgiques de la France coloniale, le pays, autrefois auréolé d’un prestigieux triple A, a chuté à un double A+, puis à un double A, et se dirige désormais vers un double A moins. Cette dégringolade inéluctable nous conduit droit vers un A+, entraînant une hausse implacable des taux d’intérêt sur les prêts. Les frais financiers liés à la dette, déjà exorbitants, représentent désormais le deuxième budget de l’État.

Cette débâcle est le fruit d’une gestion désastreuse et une politique d’aveuglement, dénoncée par l’opposition qui s’interroge sur le président Emmanuel Macron cet ancien banquier, et reconsidérer la gravité de ses engagements envers les institutions financières dont il est issu, ainsi qu’envers les créanciers, dont une part significative est constituée d’entités et d’États étrangers.

Dans ce contexte chaotique, les médias dominants s’acharnent à dissimuler la réalité avec des pseudo « scandales » venus de contrées lointaines, inlassablement utilisés pour noyer le débat public. L’endettement galopant du président Macron a contraint Bercy à demander un délai supplémentaire pour soumettre son plan de réduction du déficit public. Cette démarche, confirmée par le ministère de l’Économie et des Finances dans « La Tribune« , témoigne de l’entêtement et la déconnexion de l’élite qui a mené Macron jusqu’au Palais de l’Élysée. Effarée par la gravité de cette situation les appels pour une procédure de sa destitution se multiplient.

Alors que Bercy devait initialement présenter son projet d’ici le 20 septembre, ce report est perçu comme un ultime recours pour établir une « cohérence » avec le « projet de loi de finances 2025 ». Cette demande intervient alors que l’Union européenne a ouvert, fin juillet, une procédure pour « déficit excessif« , visant la France, Malte et certains pays de l’Europe de l’est, alors que le pays est plongé dans une grave crise de régime qui a étrangement servi à Macron et son clan de s’emparer du pouvoir.

Ce tableau accablant met en lumière l’impact dévastateur de la politique controversée de l’establishment parisien et sa gestion de la crise post-Covid-19. Les Français ont été pendant ce temps-là, entraînés dans des guerres économiques contre la liste des cibles qui servent traditionnellement, d’écran de fumée séparant les citoyens de leurs réels problèmes, à défaut, le Burkini et Labaya : la Russie de Poutine, la Chine de Xi Jing Ping, le Venezuela de Maduro, la Syrie de Bachar, l’Algérie de Tebboune, la Tunisie de Saïed et divers pays africains hostiles néocolonialisme.

Cet aveuglement obsessionnel a plongé la France dans une situation calamiteuse, avec des déficits dépassant largement les 3 % du PIB fixées par l’UE et une dette galopante. Les dépenses publiques ont atteint des sommets inédits, surtout après le confinement hâtif des français qui a coûté un endettement colossal de près de 1000 milliards d’euros.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes et ont comme un coup de tonnerre réveillé les citoyens sur les décombres de la 5e République : cette élite a conduit le pays à un déficit de 5,5 %, selon les statistiques officiels, tandis que le déficit commercial continue de se creuser, et que la dette s’accroît à un rythme vertigineux. En mars dernier, Bercy a dû réviser à la baisse ses prévisions de croissance, les faisant chuter de 1,4 % à 1 %. Dans un effort désespéré, un plan d’économies d’au moins « 10 milliards d’euros » a été annoncé, touchant tous les ministères. Cependant, la Cour des comptes estime qu’il faudrait réaliser environ 50 milliards d’économies entre 2025 et 2027 pour espérer ramener le déficit à 3 % d’ici la fin du mandat d’Emmanuel Macron. Une mission titanesque, qui semble impossible à accomplir sans hypothéquer des pans entiers des richesses des français.

Constitutionnellement, le budget de l’État doit être bouclé aux alentours du 15 octobre. Toutefois, la date du 20 septembre est cruciale, marquant la limite imposée par la Commission européenne, afin de mettre en œuvre un plan d’austérité visant à réduire drastiquement le déficit. Cette tâche s’annonce d’autant plus ardue dans un contexte de désindustrialisation exacerbée par la fuite fiscale massive de la même classe riche qui contrôle la scène médiatique, alors que la France enregistre au moins, deux années consécutives de déficit commercial.

Nous sommes bien loin de l’époque où, en 1965, Charles de Gaulle célébrait le dernier franc remboursé aux créanciers extérieurs. Aujourd’hui, la dette est hors de contrôle, atteignant plus de 120 % du PIB, soit plus de 3 600 milliards d’euros. Ce chiffre et d’autant plus effarant lorsqu’on sait qu’il dépasse l’épargne totale des Français cumulé à travers des siècles. Le hic est que Macron, avec une convoitise manifeste, n’a pas hésité à inviter les épargnants à prendre le relais des banques pour financer l’État et réparer ses erreurs.

Une telle stratégie, risquée à souhait, pourrait se heurter à la dure réalité des investissements, car l’impératif est d’abord la réduction du déficit budgétaire et l’assainissement urgent de la dette publique.

Les experts de Bercy sont bien conscients de la vulnérabilité financière et économique de la France, accentuée par le fait que cette dette est largement détenue par des entités et des pays étrangers ce qui met à mal la souveraineté économique, notamment en cas de ventes massives de titres et obligations.

Ce scénario, qui pourrait devenir réalité si la confiance dans l’économie française venait à s’effondrer, plongerait le pays dans une crise sans précédent, exacerbée par la politique de Macron, qui s’obstine à piloter le pays avec un parlement marginalisé et un premier ministre rejeté par la majorité issue des dernières législatives.

Dans ce contexte délicat, le nouveau Premier ministre, M. Barnier, « imposé par le président par une sorte de coup d’État électoral« , se retrouve d’emblée dans une position précaire. Avant même de présenter son gouvernement, il devra naviguer entre les exigences financières de la Banque centrale européenne et celles de la machine règlementaire et politique présidente de la Commission d’Ursula Von der Leyen.

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