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Empêché par Alger Total renonce aux actifs d’Occidental petrolium au Ghana

Par Ahmed Zakaria

In fine, Total semble vouloir réviser son redéploiement dans ce continent clé pour le Groupe après ce renoncement. vue les rebondissement dus à la guerre des prix, le coronavirus, mais aussi sa dépendance aux actifs d’Anadarko en Algérie. Alger n’a pas hésité à user de son veto  pour empêcher inextremis, le géant français de mettre la main sur un quart de sa production nationale sous le regard atone qui force le respect, du clan Bouteflika.

 

Dans son communiqué du lundi 18 mai le géant français du pétrole vient d’annoncer son renoncement au projet d’acquisition des actifs d’Occidental Petroleum au Ghana.

La nouvelle a vite fait le tour des rédactions de la presse spécialisée, et le PDG du Géant Français Total n’a pas manqué d’anticiper les analystes, pour justifier cette annulation : «Cette décision de ne pas poursuivre l’acquisition des actifs au Ghana conforte l’effort du Groupe dans la maîtrise de ses investissements nets cette année et permet de conserver des flexibilités financières pour faire face aux incertitudes mais aussi aux opportunités créées par l’environnement actuel», a déclaré M Patrick Pouyané.

L’accord, un Purchase and Sale Agreement (SPA), était signé en août 2019. Ainsi, Total annonçait en grand pompe l’acquisition à Occidental Petroleum des 26,5% que détenait Anadarko dans le projet Mozambique LNG pour un montant de 3,9 milliards de dollars. Il a ensuite finalisé l’acquisition des actifs en Afrique du Sud.

Le SPA prévoyait que la cession des actifs du Ghana soit conditionnée à la réalisation de la cession des actifs algériens. Occidental a informé Total que, «dans le cadre d’un accord avec les autorités algériennes sur le transfert des intérêts d‘Anadarko à Occidental, Occidental ne serait pas en mesure de céder ses intérêts en Algérie. »

Tout serait bien passé pour le géant Français, si le gouvernement Algérien n’avait pas opposé son veto sur la vente des actifs d’Anadarko à Total. Cette acquisition représente plus de 260 000 barils /jour, soit plus de 25 % de la production nationale Algérienne. Les Algériens via leur ministre de l’énergie, Mohamed Arkab, ont avancé le 20 mai 2020, l’argument de  « l’incompatibilité avec la législation du pays» de cette transaction, signée pendant le règne du clan Bouteflika. Un communiqué du moins minimaliste, transmis par l’agence de presse publique APS, mais qui répond toutefois, à une des revendications de la rue Algérienne qui dénonce le bradage des richesses stratégique du pays et sa souveraineté, aux multinationales.

L’annonce d’empêchement d’acquisition de total des actifs du fleuron de l’industrie algérienne a mis également fin à une rude polémique à travers des medias et groupes d’influence interposés.

 

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