Par | Rasheed Ghezali
Le journal a indiqué, citant ses sources, que la réunion s’est déroulée entre « les services de renseignement de l’entité sioniste et les services de renseignement français et marocains ». Aucun commentaire n’a été fait par les autorités marocaines, qui d »habitude s’empresse de mobiliser ses relais contrôlés par des sociétés des compagne de propagande et de d’influence NSA ou encore « Team Jorge » fondées par d’anciens militaires israéliens .
« Team Jorge », qui selon des opposants marocains exilés, a ouvert dans le plus grand secret une succursale au Maroc, se livre à des opérations de déstabilisation et de désinformation à la demande. Cette officine agit sur les réseaux sociaux grâce à des milliers de faux profils très aboutis mais pourrait aussi activer de vrais journalistes dans des médias pour mener ses campagnes visant aussi bien des hommes d’affaires que des politiciens, des lanceurs d’alerte et des Etats.
Ces informations « confirmées » indiquent que la réunion en Israël a réuni « les services de renseignement de l’entité sioniste et le service de renseignement français, représentés par 5 hauts responsables et 12 responsables des renseignements marocains, et l’ordre du jour de la réunion a identifié un point traitant de la déstabilisation. « En Algérie et créant des compagne de déstabilisations dans 4 wilayas (gouvernorats) », selon le journal.
« Le programme de déstabilisation comprend la création de foyers de tension, de conflit dans plusieurs wilayas, Alger, Oran, Tizi-Ouzou et Béjaïa, en l’occurrence, dans une tentative d »atteinte à l’unité nationale et la cohésion populaire ». Les sources ont confirmé que « la Tunisie voisine n’a pas été épargnée, ni son peuple, par des manœuvres déstabilisatrices, alors que les services de renseignement israéliens, français et marocains ont lancé une opération contre la Tunisie sous le titre (L’aube), qui a débuté le 20 mai, en créant des vagues de protestations violentes et de chaos, dont le but est d’affaiblir et d’isoler le président tunisien Kaeis Saied qui refuse de céder aux pressions incommensurables de la part des institutions financières mondialistes et certains pays européens, en particulier depuis que la justice tunisienne a entamer son opération main propre contre les acteurs de l’alliance du l’ancien régime et le parti de Ghannouchi Ennahda (filiale de l »organisation mondiale des frères musulmans) qui ont régné les dix dernières années, entrainant le pays à une crise inédite.
« El-Khabar » a évoqué les déclarations du président Abdelmadjid Tebboune en février dernier, dans lesquelles il a affirmé que : « L’Algérie subit des tentatives de déstabilisation presque tous les cinq ans, quelle repousse grâce à ses institutions et à la maturité politique de ses citoyens qui ne tomberont pas dans le piège… L’Algérie est la cible de tous les partis. » Le président Tebboune explique cela par l’l’immuable refus du pays à se soumettre, et au citoyen algérien fier de son pays »
Le journal a également rappelé les déclarations antérieures du chef d’état-major de l’armée algérienne, le général de corps d’armée Saïd Chanegriha, qui a son tour affirme que l’Algérie » arrive toujours à déjouer les manœuvres visant à semer le chaos dans les rangs du peuple uni. Des manœuvres qui obéissent à des agendas suspects et d’objectifs tendancieux, et c’est une autre preuve concluante de la cohésion de Notre peuple et de sa conscience constante des machinations de ces ennemis qui se cachent. Et le président algérien a annoncé dans des communiqués au cours de l’année 2020 que son pays « ne participera pas et ne bénira pas le jogging vers la normalisation avec Israël ».